Lotissement
Parc d'Espagne
Lotissement du Parc d'Espagne
Occitanie ; Ariège (09) ; Ax-les-Thermes ; Docteur François Gomma (avenue du) ; Basse d'Orgeix (rue) ; Jules Boutin (rue) ; Ariège (avenue de l') ; Cerdagne (avenue de) ; Catalans (avenue des) ; Ascou (rue d') ; skieurs (rue des) ; Andorre (rue d') ; Belvédère (rue du)
Pyrénées
Parc d'Espagne
Docteur François Gomma (avenue du) ; Basse d'Orgeix (rue) ; Jules Boutin (rue) ; Ariège (avenue de l') ; Cerdagne (avenue de) ; Catalans (avenue des) ; Ascou (rue d') ; skieurs (rue des) ; Andorre (rue d') ; Belvédère (rue du)
2018 B 1528 à 1559, 1568 à 1582
En ville
1ère moitié 20e siècle
Compagnie immobilière et foncière France-Indochine (commanditaire)
Un premier projet de lotissement du Parc d’Espagne voit le jour vers 1912. Il est porté par la Société immobilière de la Cité d’Espagne et du Parc des Princes. Ce projet est connu grâce à un document de communication découvert dans des archives privées. Il est prévu d’y construire un vaste « Hôtel Moderne » de 200 lits ainsi qu’un « Théâtre de la Nature » dans un cirque naturel de rochers présent sur le site. L’ensemble du lotissement doit être ouvert sur la nature environnante. La Société prévoit la construction de dix villas et la concession d’une centaine de lots à des particuliers. Il n’est pas certain que ce projet ait abouti. Un second projet voit le jour en 1930. Il est cette fois porté par la Compagnie Immobilière et Foncière « France-Indochine » (CIFFIC) dont le siège social est à Paris. Le cahier des charges du lotissement est élaboré en juin 1930 et finalement approuvé par le préfet en juin 1931, après quelques modifications demandées par l’ingénieur en chef du département. Le cahier des charges comporte plusieurs articles liés à la question de la construction des routes, à l’alimentation en eau et en électricité, au raccordement aux égouts, etc. L’article 7 donne quelques indications concernant la construction des villas dont les plans doivent être approuvés par le service architecture et hygiène de la compagnie. Il est notamment précisé que « Les construction à bon marché, dont les projets ne présenteraient ni l’importance ni la garantie d’esthétique en rapports avec les lots de terrain vendus seront rigoureusement écartés. » La construction de commerces ou d’industries est soumise à autorisation et celle d’hôpitaux ou sanatoria strictement interdite. L’article 8 précise que les lots en bordure de la route d’Espagne sont réservés à des édifices commerciaux avec boutiques en rez-de-chaussée et que la grande plateforme en avant des tennis est réservée à l’édification d’un grand hôtel. La plupart de ces dispositions ne semblent pas avoir été respectées, les villas en bordure de la route n’ont que rarement des boutiques et l’hôtel n’a jamais été construit. Seule la partie occidentale du lotissement est finalement divisée et vendue en lots à partir de 1931. Les premières villas sont édifiées au milieu des années 1930 et à la veille de la Seconde Guerre mondiale le lotissement en compte une vingtaine. Elles présentent pour l’essentiel un caractère néo-régionaliste. Deux hôtels sont aussi bâtis dans le même style au bord de la route d’Espagne. Près d’une quarantaine de villas et surtout de chalets est édifiée au cours des années 1940 et 1950. Certains édifices ont connu des transformations importantes au cours de leur histoire et d'autres continuent à être édifiés sur des parcelles jusque-là laissées vides. Les constructions de la seconde moitié du 20e siècle sont à la fois des immeubles, jusque-là inexistants dans ce lotissement, et des maisons indépendantes. Le complexe sportif s’est formé progressivement aux abords du tennis-club préexistant avec la construction notamment d’une piscine en 1949 et d’un mini-golf en 1953.
Le lotissement du Parc d’Espagne se trouve au sud-est de la ville d’Ax-les-Thermes, sur la rive droite de l’Oriège. Il est bordé à l’ouest par la route d’Espagne et au sud-ouest par la route d’Orgeix. Il est limité, à l’est, par le chemin de fer du transpyrénéen. Le lotissement est implanté sur un terrain très escarpé et les rues sont majoritairement en pente. Il est principalement occupé par des villas situées au centre des parcelles. Le complexe sportif se trouve au cœur du lotissement. Les villas et les chalets comportent généralement un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroît. Les jardins sont fermés par des clôtures variées (grilles ou barrières, avec ou non des murs bahuts). Seules les avenues principales sont bordées de trottoirs. Un réservoir d’eau est conservé dans la partie sud-est du lotissement, au point le plus haut.
Propriété publique ; propriété privée
2018
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université Toulouse Jean Jaurès
2018
Comet Anaïs
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47