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Plateforme ouverte du patrimoine

Filature de lin, puis usine liée au travail du bois Isoroy

Désignation

Dénomination de l'édifice

Filature ; usine liée au travail du bois

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Filature de lin

Appellation d'usage

Usine liée au travail du bois dite Isoroye

Titre courant

Filature de lin, puis usine liée au travail du bois Isoroy

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Livarot ; 19 rue Duchesne-Fournet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Calvados

Canton

Livarot

Adresse de l'édifice

Duchesne-Fournet (rue) 19

Références cadastrales

1983 AH 299 ; 1983 AE 7

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

La Vie

Partie constituante non étudiée

Canal ; atelier de fabrication ; atelier de réparation ; pièce de séchage ; chaufferie ; salle des machines ; cheminée d'usine

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1841

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

La filature de lin est construite en 1841 par Jean Lambert-Fournet, à l'emplacement d'un moulin à blé. Louée en 1899 à la S.N.C. formée par Georges Leroy et Théodore Ridel, elle est alors transformée en fabrique de boites à fromages. La fabrication de panneaux en bois contre-plaqué, complément de celle de caisses et boites à fromages, est attestée après 1911. Les bâtiments de l'usine sont partiellement reconstruits en 1919. Des agrandissements sont mentionnés vers 1935, de nouvelles reconstructions sont effectuées après la seconde guerre mondiale. L'activité cesse en 1988. Les bâtiments sont alors acquis par la municipalité, avec projet de mise en valeur de la machine à vapeur (inscrite au titre des objets par arrêté du 28 juin 1989). Le bâtiment du séchoir, la salle des machines, la chaufferie et la cheminée ont été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 18 novembre 1988. Filature animée par une roue hydraulique, puis, en 1847, par une machine à vapeur de type Woolf provenant des ateliers Hall, de Rouen. Energie hydraulique et énergie vapeur attestées en 1900. Mise en place en 1905 d'une nouvelle machine à vapeur, provenant des ateliers Crépelle, de Lille, reliée à une dynamo Bréguet fournissant du courant continu pour l'éclairage des ateliers. Installation de deux turbines Teisset-Brault en 1919, en remplacement de la roue hydraulique. Installation d'un générateur-alternateur Jeumont après 1944, pour la production de courant alternatif. Etablissement exploité en 1900 par une société en commandite simple, en 1906 par la société anonyme par action des établissements Leroy, en 1974 par la société Isoroy et en 1986 par le groupe Pinault. 35 ouvriers en 1875, 260 ouvriers en 1917, certains d'entre eux étant logés dans la cité ouvrière construite par la ville de Livarot entre les rues Chasles et Banaston (section AH, parcelles 222 à 237 et 254 à 266) , dont les travaux furent financés en partie par Georges Leroy.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; bois ; pan de bois ; pan de fer ; calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique ; verre en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de soubassement ; comble à surcroît ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par embranchement ferroviaire, après la mise en place d'une voie ferrée particulière vers 1907. Atelier de fabrication originel de Georges Leroy en rez-de-chaussée, en brique, bois, pan de bois et pan de fer, à charpente métallique apparente (détruit après inventaire). Atelier de réparation (ancienne fabrique de cierges et de bougies, section AE, parcelle 7) en rez-de-chaussée et comble à surcroît, en brique, à toit à longs pans en ardoise. Pièce de séchage, occupant l'ancien atelier de filature, à deux étages carrés, en brique, couvert d'ardoise. Salle des machines en rez-de-chaussée sur étage de soubassement, en brique, couvert d'ardoise. Chaufferie en rez-de-chaussée, en brique, couverte de tuile mécanique. Cheminée d'usine en brique. La cité ouvrière consiste en un alignement de logements avec jardins (alternance de logements doubles à un étage carré surmonté d'un étage de comble et de logements triples à un étage carré) , en moellons de calcaire et brique et à toits à longs pans en ardoise.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1988/11/18 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Séchoir ; bâtiment attenant, en retour d'équerre au nord-ouest et comprenant le local de la machine à vapeur, la salle des chaudières et la cheminée (cad. 1986, AH 299) : inscription par arrêté du 18 novembre 1988

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Précisions sur les éléments protégés

Pièce de séchage,chaufferie,salle des machines,cheminée d'usine

Référence aux objets conservés

IM14002733 ; IM14002732 ; IM14002734 ; IM14002735

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1985

Date de rédaction de la notice

1992

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Lecherbonnier Yannick

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_lisieux

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33