Hôtel de voyageurs
Hôtel de Bordeaux ; hôtel Pardeillan
Immeuble à logement
Hôtel de Bordeaux puis hôtel Pardeillan actuellement résidence Pardeillan
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Bagnères-de-Luchon ; Etigny (allée d') 15
Pyrénées
Bagnères-de-Luchon
Etigny (allée d') 15
2015 AK 01 25
En ville
1ère moitié 19e siècle
2e quart 20e siècle
L'hôtel de Bordeaux apparaît sur le plan de Luchon dressé par Castex en 1873 et date probablement de la première moitié du 19e siècle : l'emprise de l'hôtel correspond à l'édifice porté sur le cadastre de 1837 à la parcelle 1057. Il ne reste de ce premier édifice que le rez-de-chaussée. En effet, il a été coiffé dans les années 1930 par trois niveaux supplémentaires, construits dans le style Art Déco. Une carte postale ancienne conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne montre cet état de l'édifice, avant qu'un étage supplémenaire soit ajouté, sans doute dans la seconde moitié du 20e siècle. Le nom de l'hôtel a fluctué selon les époques. Désigné dans les éditions précédentes comme "hôtel de Bordeaux", l'hôtel prend le nom de Pardeillan dans les éditions de 1899 et 1902 du guide Joanne : il appartient alors à Mme veuve Pardeillan. En 1908, le guide Joanne possède un encart sur le "grand hôtel Pardeillan" qui mentionne : grand parc, beau séjour, restaurant d'été dans le parc, grand confort, vaste garage.En 1910, c'est encore l'hôtel Pardeillan qui est évoqué dans le numéro de juillet du Socialiste du Gers. 40 ans plus tard, en 1954, c'est à l'hôtel de Bordeaux qu'est servi un banquet aux participants du 2e congrès d'études pyrénéennes. Le guide pratique aux villes d'eaux de Porcheron (6e édition) mentionne l'hôtel de Bordeaux parmi les hôtels de 3e catégorie de la station, coûtant 25 francs en moyenne. L'hôtel a été transformé en résidence privée et alors repris l'appellation de Pardeillan.
Maçonnerie ; enduit
Ardoise
4 étages carrés
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente
L'immeuble est construit en retrait de l'allée d'Etigny, au fond d'une place dessinée par deux ailes en retour. Construit en maçonnerie enduite, il est couvert d'un toit à deux pans. Sa façade est divisée en cinq niveaux qui correspondent aux trois étapes de son édification. Le rez-de-chaussé est percé de quatres baies en arc segmentaire dont l'encadrement est en marbre rouge. Elles encadrent un portail qui a été rhabillé lors de l'extension des années 1930 : piédroits et linteau ont été couverts de mosaïques et encadrés par des pilastres tubulaires qui s'achèvent en consoles et portent une corniche au profil ondé qui supportait initialement la pancarte de l'hôtel. Les deux premiers étages forment un ensemble où les deux travées latérales sont traitées en bow-window. Les pans des bow-windows et les pilastres encadrant les trois baies centrales reprennent le motif du pilastre tubulaire. Le deuxième étage s'achève par un large bandeau couvert d'une mosaïque qui s'interrompt à chaque bow-window. Au troisième étage, l'avancée des bow-window permet d'aménager deux petits balcons pour les travées latérales. Les baies de ces deux travées sont soignées : de forme semi-circulaire et sont encadrées par une nouvelle bande de mosaïque. Le garde-corps en béton des travées latérales se continue sur tout la largeur de la façade. A cet étage enfin, la maçonnerie est couverte de plaques recouvertes de stries qui l'animent. Au rez-de-chaussée, le hall desservait à gauche le logement des propriétaire de l'hôtel et à droite le hall d'accueil, encore identificable par sa large entrée.
Ferronnerie ; mosaïque
Ornement géométrique ; cercle ; harpe
Un décor de mosaïque se retrouve sur plusieurs éléments de la façade : l'encadrement de la porte, le bandeau qui souligne le deuxième étage et l'encadrement des deux baies circulaires du troisième étage. Les tesselles dessinent un décor géométrique caractérisé par un motif de cercles partiellement superposés. Les cercles sont multicolores et sont traités de façons variées mais sous le désordre apparent se dessine une structure répétitive. Entre le premier et le second étage, cinq carrés saillants portent un autre motif géométrique (losange aux bords concaves) également en céramique.£Les garde-corps des premiers et deuxième étage dessinent une harpe, motif qui a été repris avec variation pour les garde-corps du quatrième étage, plus tardif.
Art Déco
Propriété privée
Etigny (allée d') 15
2015
(c) Inventaire général Région Occitanie
2015
La Taille Alice de
Dossier individuel
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