Usine de taille de matériaux de construction
Cie de la Marbrerie de Molinges, puis S.A. des Marbres, Pierres et Granits, puis société Rocamat
Usine de taille de matériaux de construction de la Cie de la Marbrerie de Molinges
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Molinges
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
Moulin de Quettand
1813 B 4 à 16 ; 1980 B 33 à 38, 44 à 47, 49 à 52, 305, 323 à 328, 335, 377, 380
En écart
Bienne (la) ; Longviry (dérivation du)
Barrage ; canal ; bassin de retenue ; passerelle ; transformateur ; aire de fabrication ; aire des matières premières ; magasin industriel
1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
3e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques
Usine faisant partie de l'ensemble d'industrie extractive dit de la Compagnie de la Marbrerie de Molinges. Ayant découvert du marbre (brocatelle) dans la commune de Chassal, l'abbé Clerc bâtit, entre 1770 et 1772, une première scierie de marbre dans la commune de Molinges, sur le Longviry, près du moulin de Quettand (attesté dès le milieu du 18e siècle). Cette usine est reconstruite en 1825 ou 1826 par Félix Boudon puis passe à la société en commandite par actions Dargaud et Cie, Société de la Marbrerie mécanique, fondée en 1849. Joseph Dargaud édifie en 1860 un barrage sur la Bienne et ajoute deux bâtiments aux trois existants. En 1865, de locataire, Emile Gauthier devient actionnaire majoritaire de la société, alors Compagnie de la Marbrerie de Molinges. Production : cheminées, stèles, monuments funéraires, autels et bénitiers. Son fils Nicolas achète le moulin de Quettant, transformé par Jean-Claude Gay en parqueterie et fabrique de lambrequins, et le remplace en 1879 par une scierie de bois (pour fabriquer ses caisses d'emballage) avec battoir et tournerie. Il vend l'usine en 1920 à la S.A. des Marbres, Pierres et Granits, qui la modernise dans les années 1940 puis 1970. Construction dans les années 1960 ou 1970 du magasin industriel subsistant actuellement. Fusion en 1972 avec la société en nom collectif Rocamat, créée en 1971. La production s'oriente vers la marbrerie du bâtiment et les dessus de meubles. Fermeture de l'atelier de sciage en 1975 puis de la marbrerie en 1984. Usine presque totalement rasée en 1985. 4 châssis de scie à marbre en 1772. 1813, moulin : un tournant à eau, scierie de bois et battoir à chanvre en ruine. 1826, une roue de poitrine de 6, 40 m de diamètre à la scierie de marbre. 8 châssis de scie, 7 machines à tailler et raboter, un tour à marbre et une forge en 1865. Mise en place de 4 châssis de scie multilames en 1889. 1906, 2 roues en dessus de 4 m de diamètre et une machine à vapeur de 20 ch actionnent 2 châssis de scie, 2 scies circulaires, 2 tours à marbre et 6 raboteuses, une 3e roue (de 3 m) entraîne 4 débiteuses, les autres machines dépendant des turbines en lit de Bienne (3 en 1958). Nouveaux châssis de scie vers 1946. Utilisation de lames diamantées dans les années 1970. 34 ouvriers vers 1826, 35 en 1958. Existence d'un fonds d'archives privées.
Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; enduit
Métal en couverture
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; pignon couvert
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Bâtiments de l'usine autrefois en moellon calcaire enduit (vestiges des murs), généralement à un étage carré et avec toit à longs pans couverts en tuile mécanique. Magasin industriel en parpaing de béton, en rez-de-chaussée et à couverture métallique.
Vestiges ; établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1990
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Poupard Laurent
Sous-dossier