Usine de tabletterie
Usine de pipes
Usine de pipes Notton puis de la coopérative La Pipe, puis usine de lunetterie Jean Clément
Usine de lunetterie
Usine de tabletterie dite usine de la coopérative La Pipe, actuellement usine de lunetterie
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; 23 rue Saint-Oyend
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Saint-Claude
Saint-Oyend (rue) 23
1980 AS 349, 350
En ville
Bureau ; salle des machines ; chaufferie ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; logement ; bûcher ; garage
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques
Deux entrepreneurs construisent vers 1893 ce qui est porté sur le cadastre comme un atelier de mécanicien. Ils l'agrandissent et le transforment en usine de tournerie en 1895 puis édifient un pont sur le Tacon l'année suivante. Passé en 1900 au fabricant de pipes Jacob Notton, l'ensemble peut en 1911, grâce à un prêt que lui consent la coopérative Le Diamant, être acheté par la coopérative Vincent et Cie. Fondée en 1906, cette dernière deviendra par la suite société coopérative anonyme La Pipe. Fabriquant en 1914 pipes et boutons en bois et en galalithe, elle réalise des agrandissements de 1911 à 1913 environ puis double la superficie de ses ateliers en 1923. A la fermeture en 1975, les bâtiments sont repris par la S.A.R.L. Jean Clément, qui en louait une partie depuis 1969. Société artisanale de lunetterie créée en 1967 au 12 rue du lieutenant Froidurot, devenue S.A.R.L. en 1973, elle fabrique en 1992 environ 10 000 lunettes par mois, essentiellement des lunettes optiques en plastique découpé (acétate en plaque). La conciergerie, qui aurait un temps été occupée par un café, est louée comme logement. Usine à vapeur en 1895, 2 moteurs électriques de 25 ch en 1925. Coopérative appartenant au mouvement dit "Ecole de Saint-Claude" : les bénéfices sont reversés à ses caisses sociales (chômage, secours, invalidité, retraite, décès, solidarité). Semaine anglaise de 6 x 8 heures le 15 avril 1913, école professionnelle interne. 37 ouvriers en 1906, 60 sociétaires en 1907, 72 en 1914, 97 (dont la moitié de femmes) en 1925 soit 67 à l'usine (dont 6 ou 7 stagiaires) et 30 à domicile (non sociétaires), 66 en 1948 dont 4 à domicile, 22 en 1953, 13 salariés en 1968, une dizaine de personnes en 1975. Une dizaine d'ouvriers à la lunetterie en 1969, une vingtaine en 1992.
Calcaire ; moellon ; béton ; pan de béton armé ; résidu industriel en gros oeuvre ; bois ; pan de bois ; enduit
Tuile mécanique ; béton en couverture ; fer en couverture
1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; pignon découvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Ateliers de fabrication (séparés par un pignon découvert) : étage carré et étage en surcroît, escaliers dans oeuvre tournant à retours en maçonnerie et droit en charpente, escalier droit en maçonnerie à l'extérieur, structure interne en pan de béton armé pour l'atelier est. Pièces de séchage : étage carré au sol en béton surmonté de 2 niveaux en bois, escaliers droits en bois. Logement : étage carré et étage de comble, tuile mécanique et tôle plate. Atelier désaffecté (ancienne forge) : béton et pans de bois, tôle ondulée. Béton en couverture sur la salle des machines, aux murs en parpaing de mâchefer, et sur la chaufferie, en béton. Surface du site en m2 : 2 497 ; surface bâtie en m2 : 1 700
À signaler
Propriété privée
1992
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1996
Poupard Laurent
Dossier individuel