Maison
Maison
Occitanie ; Lot (46) ; Cahors ; 19, 35 rue du Tapis-Vert ; 20, 34 rue du Petit-Mot
Cahors centre
Cahors sud
Îlot 37
Tapis-Vert (rue du) 19, 35 ; Petit Mot (rue du) 20, 34
2008 CE 198 ; CE 310 ; CE 341 ; CE 342
En ville
Cour
13e siècle ; 1ère moitié 14e siècle ; 17e siècle
15e siècle
Grande demeure construite dans la 1ère moitié du 14e siècle. Une porte à accolade et moulures croisées témoigne de modifications apportées au 15e siècle. L'édifice est remanié au 17e siècle avec en particulier une transformation des fenêtres, une modification des niveaux et la construction d'un nouvel escalier. Le rez-de-chaussée et le premier étage de la partie orientale de la parcelle correspondent à une maison médiévale du 13e siècle dont la façade orientale a été rebâtie à l'époque moderne.
Brique ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Toit à longs pans ; appentis
Escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Dans la partie orientale de la parcelle, le rez-de-chaussée et le 1er étage correspondent vraisemblablement aux vestiges d'une maison du 13e siècle. Bien que la façade est, donnant sur la rue du Petit-Mot, résulte a priori d'un remontage moderne (17e/18e siècle), plusieurs éléments indiquent que la façade médiévale était au même alignement (à l'intérieur, chaînage de briques entre les murs sud et est visible en partie basse). A en juger par l'épaisseur des briques et les caractéristiques du calcaire les matériaux utilisés pour le remontage de la façade semblent être des remplois du moyen-âge. Le rez-de-chaussée est percé par deux jours carrés tandis que l'étage est ouvert par deux fenêtres en briques cintrées. Les poutres constituant aujourd'hui le plafond du rez-de-chaussée apparaissent en façade et ont été sciées. Les observations intérieures montrent qu'elles ne sont pas situées au niveau médiéval mais leur section laissent toutefois penser qu'elles pourraient dater de cette époque. Au vu de ces éléments on peut émettre l'hypothèse que la façade est de la maison du moyen-âge ait été en pan de bois. La suppression du pan-de-bois et la modification des niveaux expliqueraient que la façade soit entièrement rebâtie au 17e ou au 18e siècle. A l'intérieur, au rez-de-chaussée, les murs nord, sud et ouest, sont bâtis en briques épaisses et conservent de nombreuses dispositions médiévales montrant que l'emprise au sol de l'édifice primitif était identique à aujourd'hui. Les trois niches situées dans le mur sud sont semi-enterrées : leur présence tend à indiquer que le niveau du sol médiéval était plus bas. Au centre du mur ouest existe un placard cintré pourvu d'une feuillure périphérique pour la porte, encadré par deux niches à luminaires couvertes en bâtières. Côté sud, au-dessus de la niche à luminaire, l'ébrasement intérieur d'une fente de jour est conservé. Sa présence laisse supposer, qu'au 13e siècle, l'espace situé à l'ouest de la maison était non-bâti ou partiellement bâti. La partie nord de ce mur conserve quant à elle les vestiges de piédroits de portes chanfreinées : a priori, une pour le niveau inférieur, et une seconde pour l'étage. Des mesures précises permettraient de situer l'emplacement exact des niveaux primitifs. Une grande arcade en brique apparaît dans le mur nord. Il peut s'agir d'une arcade structurelle ou d'une arcade de passage destinée à communiquer avec la parcelle voisine au nord. Un corbeau en calcaire (support destiné à recevoir la poutraison) est conservé dans la cage d'escalier, 50 cm environ sous le plafond actuel. L'escalier en bois, peu ancien, ne présente pas de valeur patrimoniale. Les maçonneries du premier étage sont recouvertes d'un enduit blanc à la chaux. Le plafond, assez bas, correspond probablement au réaménagement de l'époque moderne. Les poutres présentent une retombée assez importante. La niche à luminaire et le placard existants dans le mur ouest pourraient être médiévaux. La cheminée située dans l'angle sud-est est composée d'un manteau en bois rudimentaire. Elle date du 19e ou du 20e siècle et ne présente pas de caractère patrimonial. Un placard est aménagé dans la partie est du mur nord. Aucun élément ne permet de le dater.
Secteur sauvegardé
À signaler
Escalier
Propriété privée
1988
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Cahors
1996 ; 2015
Scellès Maurice ; Charrier Anaïs
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47