Moulin à farine ; minoterie
Les Moulins du Temple
Moulin à farine sur le Lot, minoterie dite Les Moulins du Temple
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Le Temple-sur-Lot
Sainte-Livrade-sur-Lot
Chaussée (la)
1836 A1 17, 18 ; 2005 ZA 167
Isolé
Lot (le)
Barrage ; écluse ; atelier de fabrication ; entrepôt commercial ; magasin industriel ; silo ; pigeonnier ; écurie ; bureau d'entreprise ; logement patronal
3e quart 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
17e siècle
Contrairement au moulin de Lacoste sur la rive opposée, aucun moulin n'est indiqué sur la rive gauche du Lot, attenant à l'écluse, sur le plan du site dressé à la fin du 17e siècle par l'ingénieur Ferry. En revanche, la maison de maître située sur la berge, dont les vestiges sont intégrés à l'ensemble industriel actuel, sont datables du 17e siècle (notamment le corps de passage). Le moulin dit de la Chaussée a été construit pour le marquis de Belsunce, seigneur de Castelmoron, vers 1759, date à laquelle il est mentionné sous le nom de Moulin Neuf. En 1767, il figure avec ses quatre meules sur le plan de l'ingénieur Lesage ; il est vendu avec l'ensemble de la baronnie de Castelmoron à Raymond de Lalande en 1769. Le plan cadastral de 1836 montre toujours un simple moulin ancré à l'écluse et le vaste bâtiment sur cour fermé implanté sur la rive. Le moulin, probablement transformé en minoterie durant la 2e moitié du 19e siècle pour le minotier Cazenobes, en faillite, est l'objet d'une vente judiciaire en 1898. Au 20e siècle, la minoterie ne prend véritablement de l'importance qu'à partir des années 1940, après son acquisition par la famille Genestou. Le barrage sur le Lot est supprimé dans les années 1960 et le canal est remblayé. L'ensemble est modernisé et agrandi à partir des années 1970, avec : un local de nettoyage (1974) , de stockage des farines (1979 et 1991) et de stockage des issues (1988). Les issues de mouture servent à la fabrication de produits pour l'alimentation animale. La minoterie appelée Les Moulins du Temple depuis 1988 est la dernière en activité sur le Lot dans le département. Les machines, renouvelées une première fois dans les années 1950 (appareils à cylindres de marque Buhler notamment) , ont été remplacées dans les années 1980, notamment : épierreur, appareils de nettoyage et 6 appareils à cylindres Bulher (1986). 18 personnes en 2005. Existence d'un fonds d'archives privées.
Calcaire ; moellon ; brique ; appareil mixte ; brique et pierre à assises alternées ; enduit
Tôle nervurée ; tuile creuse mécanique
4 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en pavillon ; croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel autrefois desservi par la voie navigable. Le moulin, qui compte actuellement 5 niveaux, est en moellon calcaire pour les parties basses et en brique enduite pour les parties hautes. Les adjonctions récentes sont en maçonnerie enduite ou en essentage de tôle. Les parties anciennes des bâtiments établis sur la rive du Lot, convertis en bureaux, sont en pierre de taille calcaire et brique à assises alternées pour leur façade, en brique pour les autres élévations. Le logement patronal, indépendant, bâti en brique, comporte 1 étage avec comble à surcroît et une façade de 4 travées.
Propriété d'une personne privée
2005
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2005
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37