Ville
La ville de Baud
Bretagne ; Morbihan (56) ; Baud
Baud
Baud
2000, AH, AE, AI
Chapelle ; fontaine de dévotion ; mairie ; rue ; cimetière ; église paroissiale ; croix de cimetière ; monument aux morts ; place ; maison ; presbytère
16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
La ville s'est construite au carrefour de deux routes dont le point de jonction est matérialisé par l'église. La première, nord-sud, constituée par l'axe Auray-Pontivy, monte de la rivière l'Evel vers le nord par la rue Saint-Yves, puis, après l'église, se continue par la rue de Pontivy. La seconde plus importante, constitue l'axe Hennebont, Lorient-Rennes. Passant par la rue des Fontaines, elle se continuait par la rue de la mairie puis par la rue de la Madeleine. Un troisième itinéraire, la route de Guémené-sur-Scorff partait de la place de l'église par la rue de Pont-Augan : peut-être à l'origine, cette rue était-elle le départ de la route d'Hennebont avant sa rectification par la rue de la mairie au 18e siècle. Au croisement de ces deux axes s'est développé une place irrégulière (aujourd'hui identifiée sous deux noms, place du Marché et Le Sciellour) sur laquelle se sont édifiées côté sud, l'église Saint-Pierre et la chapelle Notre-Dame de la Clarté, côte à côte et, côté nord la place du marché : sur le plan de Detaille de 1784, les halles sont figurées et apparaissent également sur une carte postale du début du siècle.Autour de l'église sur la place Le Sciellour, le parcellaire révèle les vestiges d'un parcellaire médiéval laniéré (parcelles 97, 98, 95, 51, 853, 854, 412 par exemple).L'habitat du bourg a été entièrement renouvelé à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, révélant une prospérité importante qui se poursuit jusqu'après la Première Guerre mondiale. Les traces d'architecture antérieures à la Révolution sont donc infimes : outre la chapelle Notre-Dame de la Clarté, complétée début 20e siècle d'une nef en lieu et place de l'église écroulée, et la gendarmerie construite en 1740, seules trois maisons montrent des vestiges du 16e et 17e siècles : dans l'ilôt au sud de l'église, la destruction de maisons au revers de celles encore en place conservent trois portes à linteaux sur corbelets, vestiges de maisons plus anciennes sans doute du 15e siècle. La rue Penher Le Goff conserve la façade d'une maison du 16e siècle à fenêtre à croisée. Enfin, dans la rue du Malberh, une porte en anse de panier ornée d'un décor de navette est le vestige d'une maison de tisserand. Sur la place Le Sciellour, une autre maison sans doute du 16e ou 17e siècle était visible sur une carte postale ancienne : il n'en reste aujourd'hui qu'une porte en anse de panier.
2002
(c) Inventaire général
2005
Tanguy Judith ; Toscer Catherine
Dossier avec sous-dossier
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