Usine de construction mécanique ; fonderie
Fonderie Sénard
Usine de construction mécanique ; fonderie Sénard
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Maromme ; 13 rue de la République
Anciennement région de : Haute-Normandie
Seine-Maritime
Maromme
République (rue de la) 13
1982 AK 54, 55
En ville
Atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; logement patronal
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1911
Daté par source ; daté par travaux historiques
En 1875, Ernest Sénard, contremaître de la fonderie de Déville-lès-Rouen, crée à Maromme sa propre entreprise spécialisée dans la réparation et l'entretien du matériel des usines textiles de la vallée. Il se spécialise également dans la fabriucation des premiers métiers à tisser Delacroix. En 1890, Ernest Sénard acquiert les bâtiments de l'actuelle usine. En 1911, son fils Robert vient le seconder puis s'associe à François Duvanel, chef d'atelier de la fonderie de fer Pinel située à Déville-lès-Rouen qui vient de fermer. Avec le ralentissement de l'industrie cotonnière, l'entreprise doit prendre une nouvelle orientation : en 1911, on adjoint à l'usine, une fonderie de fer et de fonte pour la fabrication de machines à mouler et de concasseurs à charbon. En 1938, Jean et André Sénard prennent la direction de l'usine, leur succèdent Michel et Bruno Sénard en 1975. Actuellement la fonderie fabrique principalement des foyers mécaniques à charbon, des foyers à bagasses tandis que l'atelier de mécanique, retrouvant sa vocation première, assure l'entretien et la réparation des machines des usines de la région. L'usine a employé jusqu'à 125 ouvriers avant guerre, ils sont 85 aujourd'hui.
Brique ; bois
Ardoise ; tuile mécanique
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en pavillon ; lanterneau
L'atelier de fabrication en brique et bois est en rez-de-chaussée avec toit à longs pans, pignon couvert, lanterneau, tuile mécanique en couverture. Le logement patronal en brique, s'élève sur un étage carré et un étage de comble avec lucarne, toit en pavillon, ardoise en couverture. Les logements d'ouvriers en brique se composent d'un étage carré et d'un étage de comble, toit à longs pans, pignon couvert, ardoise en couverture.
Propriété privée
1996
© Inventaire général
1996
Emmanuelle Le Roy-Real
Dossier individuel
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80