Ferme

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ferme

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Ferme

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Vitré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Lieu-dit

Le Veau

Références cadastrales

1817 A1 840 ; 1949 A3 301, 312, 302

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Cour ; grange ; étable ; hangar agricole ; remise ; poulailler ; porcherie ; logement ; serre

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1901

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Cette ferme, qui figure sur l'ancien cadastre, est probablement celle acquise en 1728 par le prieuré de la Carte. Vendu comme bien national en 1791, l'ensemble a été adjugé à François Nicollas et François Magneron. Lors de l'établissement de l'ancien plan cadastral (1817) , la parcelle 301 appartenait à François Nicollas, et le logement était imposé pour trois ouvertures. Vers 1850, Pierre Griffault en devient propriétaire. En 1901, François Griffault a fait construire un nouveau logement.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées ; élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Arbre isolé

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ancien logis, qui se reconnaît à la mise en oeuvre de la baie éclairant la pierre d'évier, était situé sous la même couverture que les dépendances agricoles. Un escalier extérieur en pierre a été ajouté pour accéder au grenier. D'autres dépendances agricoles, situées actuellement sur la parcelle 312, séparées de la parcelle 301 par un chemin, faisaient partie de l'ensemble. Peu avant 1875, ce logis a été agrandi et les fenêtres de la façade ont été alignées. La façade du nouveau logis, à trois travées et porte centrale, est sur le mur gouttereau sud ; les élévations antérieure et latérales sont sommées d'une corniche moulurée et sur la façade antérieure les niveaux ont été soulignés par deux bandeaux d'appui. Le comble à surcroît est très haut et s'apparente à un étage. La fenêtre sur l'élévation latérale droite a un appui saillant. Le chaînage est harpé. Les deux souches de cheminée sont en briques. Ce logis a été bâti au nord de la cour dans laquelle un cèdre a été planté. Une serre a été accolée à l'élévation est. La dépendance construite dans le prolongement du logis de 1901 a une baie en plein cintre sur l'élévation ouest.

Commentaires d'usage régional

Ferme de plan massé. Ferme à bâtiments disjoints. Logement à façade en gouttereau. Trois travées. Porte centrale. Grange à façade en pignon.

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Le logis construit vers 1901 est du même modèle que celui construit en 1900 au lieu-dit la Thomazière. La forme de la baie - en plein cintre - sur l'élévation ouest de la dépendance bâtie dans le prolongement ouest du logis de 1901 est tout-à-fait exceptionnelle.