Ferme

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ferme

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Ferme

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Vitré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Lieu-dit

La Bonnaudrie

Références cadastrales

1817 B2 5 ; 1949 B2 253

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cour ; logement ; grange ; étable ; hangar agricole ; porcherie ; poulailler ; four ; puits

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1882

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

La ferme est représentée sur l'ancien cadastre. Un acte notarié, daté de 1503, notifie la vente de Pierre Herbert à Mathurin De Curzay, seigneur de la Bessière, de sa part de l'hébergement de la Bonnaudrie à Vitré. Cette métairie a appartenu par la suite, au 18e siècle, à la famille Pandin de Chateauneuf. En 1869, Lucie Guenon des Menards, issue de cette famille, hérite de la Bonnauderie. Son mari, Louis Meschinet de Richemond, archiviste en Charente-Maritime, décide en 1882 de bâtir une petite maison de campagne à deux niveaux, adossée au hangar le plus au sud. Celle-ci fut détruite par un incendie dans la nuit du 6 au 7 août 1893, et reconstruite plus petite et uniquement en rez-de-chaussée au même emplacement. La salle à manger octogonale a été adjointe en 1901. L'appui de la fenêtre de gauche, probablement un réemploi du linteau de la porte d'entrée de la première construction, porte la date 1882, les initiales de cette famille (MDR) ainsi que l'inscription II. COR. V, qui exprime une foi profonde, et la force à surmonter la catastrophe.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit polygonal

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Arbre isolé

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments de ferme, logements et grange, semblent anciens puisqu'il sont attestés avant la Révolution. On note deux logements distincts, bien que liés : au sud, la façade se présente sur le mur pignon est ; au nord-est, la façade se présente sur le mur gouttereau sud. Ces logis ont une toiture de tuile creuse à longs pans couvrant les pignons et sont reliés par un bâtiment dont la couverture est en appentis. Un bâtiment en retour d'équerre à l'est et une étable à l'ouest témoignent vraisemblablement de modifications à l'époque moderne d'une ferme à plan massé. La grange, au sud, possède un encadrement de porte chanfreiné. La maison de plaisance était adossée à deux hangars juxtaposés, celui au nord a disparu. Cette maison présente sa façade ordonnancée sur le mur gouttereau au nord, ainsi qu'une élévation ordonnancée en pignon à l'ouest. Dans l'angle nord-ouest une pièce octogonale avec mise en oeuvre en brique et toiture polygonale en tuiles mécaniques a été construite. Le reste du logement est couvert avec une toiture à long pans en tuiles creuses. Un puits et un lavoir, reconstruit en 1913, dépendaient de cette ferme. Un des deux tilleuls qui subsiste pourrait être contemporain de la construction de la maison de plaisance.