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Plateforme ouverte du patrimoine

Presbytère de catholiques ; maison

Désignation

Dénomination de l'édifice

Presbytère ; maison

Genre du destinataire

De catholiques

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Presbytère de catholiques ; maison

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Vitré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Références cadastrales

1817 C1 589 ; 1949 A1 13 à 15

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cour ; étable ; hangar agricole ; four ; buanderie ; porcherie ; orangerie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 2e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1816, l'ancien plan cadastral figure cette propriété sous le nom de la cure. En 1732, celle-ci a eu besoin de réparations évaluées à au moins 150 livres. La maison curiale a été vendue à la Révolution et adjugée le 11 juin 1796 à Pierre-Philippe Frappier Poiraudière, demeurant à Niort, déjà acquéreur de la métairie de l'Infirmerie et du prieuré de la Carte (1791) , et qui va encore agrandir ses biens par l'achat (1798) de l'église Saint-Pierre de Vitré. En 1816, le logis appartenait à Taillefer, substitut à Vitré et était imposé pour onze ouvertures. Vers 1835, son fils, sous-préfet à Melle, en devient le propriétaire. Ce dernier a fait reconstruire le logis qui était imposé en 1855 pour un portail et vingt-sept ouvertures. Dans l'autobiographie du pasteur François Bureau (1837-1905) on peut lire : M. Taillefer a pris les plus belles pierres de l'église (du prieuré de la Carte) pour en construire sa demeure à Vitré. C'est probablement lui qui a fait décorer la façade avec les plaques sculptées. Par la suite ont été propriétaires : Gabriel Lévrier, de Vitré (1855) , Jean-Pierre Proust fils, de Vitré (1882) , Jacques Moreau, bourrelier à Celles (1889) , puis Alexandre Beauchamp et consorts par Jacques Moreau usufruitier (1910) , et Sylvain Faugère-Fouchier (1930). Les propriétaires actuels, qui l'ont achetée en 1960, ont trouvé les traces d'un chemin empierré qui menait de la maison vers le cimetière et sans doute l'ancienne église, détruite dès le début du 19e siècle. La façade a probablement été reprise à la fin du 19e ou au début du 20e siècle. En effet, on ne trouve ni chaînage harpé ni appuis saillants de ce type avant cette période.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Le logis présente sa façade, à cinq travées et porte centrale, sur le mur pignon sud. Ce mur a été repris ou reconstruit, comme en témoigne un très léger décrochement à droite. Les niveaux sont soulignés par deux bandeaux d'appui. Le pignon est décoré d'un fronton formé d'une corniche moulurée à la base et d'un arc harpé formé de neuf claveaux, encadré par des plaques sculptées. Les chaînages sont harpés. Cette façade a perdu son enduit. L'élévation latérale droite est percée par une travée de baies ; la fenêtre a un appui saillant. L'élévation de gauche est aussi percée par une travée de baies et cette travée, plus haute, est couverte par une toiture à longs pans couvrant le pignon perpendiculaire à la toiture principale. L'élévation postérieure, à trois travées, est percée par de grandes baies à appuis saillants. Parmi les dépendances on remarque un grand hangar à pilier maçonné auquel l'orangerie couverte en appentis est accolée, un bâtiment à la façade régulière dont les baies ont des appuis saillants et qui abritait autrefois un four, une buanderie, un poulailler et un très grand hangar en lattis de châtaigner, reconstruit à la fin du 20e siècle.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Balance ; miroir

Commentaires d'usage régional

Logement à façade en pignon. Cinq travées.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Liège Aurélie ; Pon Charlotte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07

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Elévation antérieure, vue prise du sud.
Elévation antérieure, vue prise du sud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Logis, élévation antérieure, vue prise du sud, détail de la plaque sculptée d'une main tenant un miroir, symbole du faux.
Logis, élévation antérieure, vue prise du sud, détail de la plaque sculptée d'une main tenant un miroir, symbole du faux.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Logis, élévation antérieure, vue prise du sud, détail de la plaque sculptée d'une main tenant une balance, symbole de la justice.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Logis, élévation antérieure, vue prise du sud-est.
Logis, élévation antérieure, vue prise du sud-est.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Logis, élévation latérale droite.
Logis, élévation latérale droite.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Logis, élévations antérieure et latérale gauche, vue prise du sud-ouest.
Logis, élévations antérieure et latérale gauche, vue prise du sud-ouest.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Orangerie accolée à un hangar, vue prise du sud.
Orangerie accolée à un hangar, vue prise du sud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Orangerie accolée à un hangar, vue prise de l'est.
Orangerie accolée à un hangar, vue prise de l'est.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Hangar accolé à l'orangerie, vue prise de l'est.
Hangar accolé à l'orangerie, vue prise de l'est.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Ancien four et buanderie, vue prise du sud-ouest.
Ancien four et buanderie, vue prise du sud-ouest.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Orangerie accolée à un hangar, angle sud-ouest, morceau de colonne déposé.
Orangerie accolée à un hangar, angle sud-ouest, morceau de colonne déposé.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Logis, élévation postérieure, vue prise du nord-ouest.
Logis, élévation postérieure, vue prise du nord-ouest.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Hangar en lattis de châtaigner, reconstruit et agrandi vers 1995, élévation latérale, vue prise du sud-ouest.
Hangar en lattis de châtaigner, reconstruit et agrandi vers 1995, élévation latérale, vue prise du sud-ouest.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Orangerie accolée à un hangar, élévation sud, montant du portail de gauche, pierre de réemploi, vue prise du sud.
Orangerie accolée à un hangar, élévation sud, montant du portail de gauche, pierre de réemploi, vue prise du sud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Jardin au sud du logis, table dite table de légumes.
Jardin au sud du logis, table dite table de légumes.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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