Ferme

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ferme

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Ferme

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Prailles

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Lieu-dit

Monteuil

Références cadastrales

1818 F2 355 à 359 ; 1975 AN 186

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cour ; logement ; grange ; étable ; hangar agricole ; porcherie ; poulailler ; puits

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle (?) ; limite 19e siècle 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

La plus ancienne mention du lieu-dit Monteil est de 1536. En 1636, lors d'un partage fait par Marie de Vivonne, veuve de Claude Gillier, entre elle et ses enfants, la maison et métairie du grand et petit Monteil à Prailles fit partie du lot de ses enfants. Il est probable que cette métairie venait de la famille de Vivonne, de la branche de Bougouin, possessionnée dans cette région. L'origine de la ferme est donc antérieure à 1636. Les archives en ont conservé un état des lieux de 1690. En 1818, lors de l'établissement de l'ancien plan cadastral, la propriété appartenait à Martin Monteuil. Il s'agit probablement de Jean-Baptiste, négociant à Niort, propriétaire (la métairie de la Crouzille à Thorigné) et acquéreur de bien nationaux (une des deux métairies de Goux, à la Couarde ; la métairie de la Passe Bernière, à la Couarde ; le prieuré de Sainte-Blandine). Il avait épousé Marie-Judith Piet-Berton. A cette époque, il s'était installé à la Charrière, commune du Petit Prissé. Il s'agissait d'une grande métairie de rapport et non d'un bien noble. Les trois parcelles au lieu-dit La Douve (F2 347, 348, 349) en bordure du Lambon, n'en faisaient pas partie.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Malgré de nombreux remaniements, l'ensemble est resté assez lisible. Le logement de l'ancienne ferme présente sa façade sur le mur pignon, mais le logement n'a pas conservé ses équipements d'origine : l'encadrement de la porte, la cheminée, l'évier et le potager ont été refaits dans la seconde moitié du 19e siècle. La grange-étable, en état de ruine, a conservé quelques linteaux de porte chanfreinés. Le nouveau logis reconstruit à l'est a sa façade au sud sur le mur gouttereau et des appuis saillants. Ce logement a été divisé avant 1975. D'autres dépendances agricoles ont été ajoutées et d'une ferme de plan massé, elle est devenue une ferme à bâtiments disjoints.