Manoir ; ferme
Maison
Manoir, ferme
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Prailles
Celles-sur-Belle
Biard
1818 E 120 à 125, 147 ; 1975 AM 24, 31
Isolé
Cour ; grange ; étable ; écurie ; hangar agricole ; porcherie ; garenne ; cimetière
2e moitié 16e siècle ; 4e quart 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Nous n'avons trouvé aucune source sur cette ferme. Cependant, on peut émettre l'hypothèse qu'il s'agit ici d'une ferme de rapport (maison de campagne ?) de la famille Biard de Saint-Maixent. On connaît de cette famille plusieurs marchands de la première moitié du 16e siècle, puis des échevins et des hommes de loi à la fin du 16e et au 17e siècle. La façade postérieure est du logis a conservé plusieurs éléments pouvant dater de la seconde moitié du 16e siècle : une fenêtre à encadrement mouluré et linteau à accolade, une baie du comble faite avec des pierres en cavet et une baie du comble chanfreinée. En plus, un petit bâtiment carré en avant-corps sur cette élévation, appelé cave par la propriétaire, éclairé par deux petites baies chanfreinées et ayant des vestiges d'une grande pierre d'évier sur son élévation est, pourrait être ce qu'on appelle dans des sources une chambre du bac située hors du logement. On peut remarquer qu'une fenêtre en forme de demie croisée avec un linteau à accolade est plutôt rare dans une maison de ferme. Or, en 1818, une garenne faisait partie de l'ensemble lors de l'établissement de l'ancien plan cadastral, ce qui permet d'émettre l'hypothèse qu'il s'agit d'un ancien manoir devenu une ferme de rapport. Elle appartenait alors à Auguste de Frétard, propriétaire à Rouillac, un membre de la famille Frétard de Boisauroux, non mentionné dans le Dictionnaire de Beauchet-Filleau. Par la suite, l'ensemble passa à Louis-François Ferret, propriétaire à Niort, à Pierre-Louis Proust, négociant à Niort, puis à sa veuve demeurant à Bordeaux. Vers 1885, François Nocquet-Naudin, de Biard, en devint le propriétaire. A la fin du 19e siècle, la façade antérieure ouest a été remaniée ou reconstruite en installant des baies à linteau légèrement échancré. Le manège à chevaux qui servait aux battages, mentionné sur l'inventaire du petit patrimoine de la commune, n'est plus dans la cour.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Rez-de-chaussée ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier intérieur : escalier tournant, en charpente
Le logement, qui a sa façade sur le mur gouttereau, est à trois travées et porte centrale. Les communs se trouvent dans le prolongement nord. Le couloir d'entrée est dallé de pierres rectangulaires de différentes tailles et l'escalier en bois tournant y est installé. La grange-étable est précédée par un hangar. L'accès à la grange, sur le mur pignon, se fait par un portail dont le linteau en bois est supporté par deux corbeaux. A l'intérieur, un muret sépare la partie grange de l'écurie et la charpente est supportée par cinq piliers maçonnés. Toutes les couvertures sont à longs pans et pignons couverts à l'exception de celle couvrant une dépendance agricole accolée à l'ouest du hangar qui a une croupe.
Sculpture
Ornement à forme architecturale ; accolade
Le linteau d'une fenêtre sur l'élévation postérieure est orné d'une accolade.
Logement à façade en gouttereau. Trois travées. Porte centrale. Grange à façade en pignon.
Propriété privée
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Liège Aurélie ; Pon Charlotte
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07