Tableau ; cadre
Tableau et son cadre : Sainte Face couronnée d'épines apparaissant sur le voile de Véronique
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Montcornet ; église paroissiale Saint-Martin (non étudiée)
02502
Anciennement région de : Picardie
Aisne
Rozoy-sur-Serre
Église paroissiale Saint-Martin (non étudiée)
En village
Bas-côté sud, au revers de la façade occidentale
Peinture ; menuiserie
Rectangulaire vertical
Toile (support, en un seul lé) : peinture à l'huile, sur apprêt ; chêne (en plusieurs éléments) : taillé, mouluré, peint, faux bois, vernis
Le tableau est une peinture à l'huile, il est peint sur une toile au grain assez grossier, en un seul lé qui laisse apparaître par endroits un apprêt à coloration rougeâtre. Le cadre, en chêne, est peint faux bois et vernis.
Figure biblique (Sainte Face, tête : douleur, draperie, effet de tissu)
La Sainte Face du Christ, portant la couronne d'épines de la Passion, apparaît miraculeusement sur le voile de Sainte Véronique.
Dimensions non prises.
Mauvais état ; oeuvre menacée
La toile présente un chancis important, noircie, elle a un aspect goudronné. La toile est séparée de son châssis en plusieurs endroits, en particulier dans sa partie inférieure et latérale droite, en outre elle est déchirée. La toile a fait l'objet de restaurations anciennes.
Champaigne Philippe de (d'après, peintre) ; Poilly Nicolas de (?, d'après, graveur)
Française (école)
Copie (?, de peinture)
2e moitié 17e siècle
Cette oeuvre reprend l'iconographie de sainte Véronique tenant le sudario où sont imprimés les traits du Christ. Elle connut à partir de 1630 une grande faveur sous l'impulsion d'Urbain VIII. Ici, est seulement figurée la Sainte Face apparaissant sur le voile. Il s'agit d'une huile sur toile et non sur bois, comme l'indique éronnement l'arrêté de protection. Il s'agit probablement d'une copie attribuable à l'école française, d'après une composition, du peintre français d'origine bruxelloise, Philippe de Champaigne (1602-1672). L'oeuvre originale, présumée perdue, aurait été peinte vers 1654, elle est connue par deux gravures au burin exécutées par des graveurs parisiens, l'une de Jacques Alix, l'autre de Nicolas Poilly. L'oeuvre de Montcornet semble être la plus proche de ce dernier. Cette composition est à replacer dans un ensemble de quatre modèles élaborés successivement ou conjointement par Philippe de Champaigne, dont un premier prototype fût gravé en 1630 par Lucas Vosterman. Ce tableau date probablement de la 2e moitié du 17e siècle. On ne peut exclure, au regard de sa grande qualité plastique, l'hypothèse d'une oeuvre originale issue de l'atelier de Philippe de Champaigne. Il témoigne de la notoriété des compositions de ce peintre profondément marqué par le réalisme de la peinture flamande, où se mêlent étroitement, dans un style noble et monumental, les caractéristiques formelles de la peinture flamande et française. Dans un mauvais état de conservation, le tableau de Montcornet a déja fait l'objet de restaurations anciennes sommaires, et paraît avoir changé de chassis, comme en témoignent les traces de clous. Le cadre pourrait être celui d'origine.
Propriété de la commune
1980/09/24 : inscrit au titre objet
Intitulé de l'arrêté de protection : Sainte Véronique, panneau peint et son cadre, 17e siècle.
À signaler
OUI
Dossier individuel
1999
2000
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens