Lambris de hauteur
Lambris de hauteur de la sacristie
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Soissons ; Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais ; Cardinal-Binet (place)
02722
Soissonnais
Soissons-Sud
Cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais ; Cardinal-Binet (place)
En ville
Sacristie
Menuiserie
Élévation (droit) ; battant
Chêne (en plusieurs éléments) : taillé, poli, ciré, mouluré grand cadre, mouluré petit cadre, décor en relief, décor dans la masse, décor rapporté
Les murs intérieurs de la sacristie sont entièrement recouverts d'un lambris de hauteur. Cette boiserie suit le périmètre rectiligne de la pièce mais adopte un tracé incurvé à l'emplacement de la porte principale qui relie la sacristie au chœur de la cathédrale et de celle qui la réunit à l'actuelle salle capitulaire. Le lambris intègre plusieurs battants, destinés à fermer les grands placards ménagés à l'intérieur des murs ainsi que le battant de la porte qui permet à la sacristie d'être desservie par le passage construit dans la seconde moitié du 15e siècle.Ce lambris est réalisé en chêne ciré. Il est principalement mouluré grand cadre et comporte un décor en relief sculpté dans la masse, mais parfois rapporté.
Au-dessus de la porte principale, le décor consiste en un médaillon ovale qui se détache sur un cuir cantonné de deux guirlandes de fleurs. Au-dessus de la porte unissant la sacristie à la salle capitulaire, ont été sculptées en relief deux palmes passées dans deux couronnes de fleurs, allusion probable aux deux martyrs Gervais et Protais. Plusieurs panneaux, à la partie supérieure du lambris, comportent la représentation d'un médaillon ovale, surmonté d'une patère à laquelle des guirlandes de feuilles de laurier sont fixées par un ruban plissé. Quelques fleurs et tiges de feuillages rehaussent les extrémités de grands panneaux. L'ornementation la plus riche a été réservée à la proximité de l'autel et consiste en deux grands trophées d'objets religieux.
H = 560.
Lieu d'exécution : 02, Soissons
3e quart 18e siècle
Les grands travaux de réaménagement du chœur dans la seconde moitié du 18e siècle comprennent la construction d'une véritable grande sacristie, dépense que la vétusté de l'édifice rendait indispensable, comme nous l'avoue le chanoine Cabaret. Les fondations en sont posées en 1768, à l'emplacement de la petite sacristie qui est donc détruite. Sa construction dure quatre années et s'achève en 1772, avec l'installation des boiseries et du mobilier, dus au ciseau du maître-menuisier soissonnais Ruelle. Les panneaux qui encadrent l'autel et sont ornés de trophées d'objets religieux sculptés en bas-relief sont probablement l’œuvre du sculpteur soissonnais Forest qui, en outre, a dirigé l'ensemble des travaux.
Propriété de l'Etat
classé au titre immeuble
À signaler
Dossier individuel
2004
2013