Bateaux de pêche à la civelle
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Créhen
Communes littorales des Côtes-d'Armor
Plancoët
En écart
Parmi les bateaux de pêche qui fréquentent le port du Guildo, les bateaux civeliers ont été particulièrement étudiés pour caractériser ce type de pêche en voie de disparition et menacé par les réglementations (répondant à la concurrence et de la raréfaction de la ressource).Quatre bateaux civeliers ont été repérés et un seul étudié, en particulier pour la technique de pêche. Le bateau étudié est de construction récente et est utilisé uniquement pour cette pêche alors que les autres unités repérés, peuvent pratiquer d'autres pêches (coquillages).La pêche à la civelle en bateau se pratique en amont de l'Arguenon, jusqu'au barrage, soit 150 mètres avant la 1ère écluse, en dessous de Créhen, sur Saint-Lormel. Cette pêche très aléatoire a été introduite en Arguenon par les mytiliculteurs charentais vers 1960. Elle était, et est encore, aujourd'hui très pratiquée sur la façade atlantique des Pays de la Loire, alors qu'elle se pratiquait hier du Pays Basque à la Bretagne. A l'origine, cette pêche se pratiquait à pied avec une sorte de tamis, actionné à la main, en longeant les bords de la rivière, dans le flot, à marée montante, bout au courant, avant l'écluse de Plancoët. Les adeptes de cette pêche étaient nommés des 'pibalous', parce qu'ils maniaient leur tamis, appelé 'pibole'. Les bateaux carrelets ou civeliers ont pris la relève de cette pêche à pied dans l'Arguenon, seul estuaire avec la Rance où cette pêche est autorisée en Bretagne Nord. En 1985, sept à huit bateaux pratiquaient cette pêche en professionnel, à l'aide de grandes plates en bois ou en aluminium, appelées 'pinasses'. La pêche était abondante à cette époque et subissait moins de contraintes qu'aujourd'hui.
Présentation du mobilier
2008
2008
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