relief (retable) : Passion du Christ

Désignation

Dénomination de l'objet

Relief ; retable

Titre courant

Relief (retable) : Passion du Christ

Localisation

Bourgogne ; Saône-et-Loire (71) ; Laives ; Lenoux (montée de) ; chapelle Notre-Dame-de-Confort

Numéro INSEE de la commune

71249

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Lieu-dit

Lenoux

Adresse de l'édifice

Lenoux (montée de)

Nom de l'édifice

Chapelle Notre-Dame-de-Confort

Référence Mérimée de l'édifice

IA71002169

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Intérieur de la chapelle, au-dessus de l'autel

Description

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Calcaire : taillé, peint, polychrome

Description matérielle

Trois fragments d'un haut-relief en calcaire peint. De nombreux autres fragments de taille plus réduite sont conservés (non remontés, conservés dans l'autel). Chacune des trois scènes est couverte de deux arcs en accolade. Le décor au-dessus de ceux-ci est conservé dans la partie supérieure droite : deux groupes de trois mouchettes surmontées d'un bandeau portant deux phylactères encadrent un fleuron central. Cette composition se retrouve dans le dessin de la clôture de la chapelle de Jehan Gendret dans la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône, par Jehan Dabonne (1499).

Indexation iconographique normalisée

Montée au Calvaire ; Crucifixion ; Mise au tombeau

Description de l'iconographie

Les scènes représentées sont tirées de la Passion du Christ : la Montée au Calvaire (à gauche), la Crucifixion (au centre) et la Mise au tombeau (à droite).

Dimensions normalisées

Dimensions (ensemble) : h = 94 cm, ; l = 273 cm.

État de conservation (normalisé)

Fragment ; oeuvre restaurée

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

auteur inconnu

Siècle de création

4e quart 15e siècle (?)

Description historique

Les fragments de ce relief ont été retrouvés lors des travaux de restauration de la chapelle menés de septembre 2006 à février 2007, face contre terre. Les destructions ont eu lieu en deux temps : d'abord une mutilation des visages lors d'une crise iconoclaste (celle qui touche Chalon-sur-Saône et Tournus en 1562 ?), puis un arasement des parties saillantes pour permettre une réutilisation du relief sous forme de dalle. Les fragments ont été nettoyés et remontés au-dessus de l'autel en supposant qu'il s'agissait de son retable (plutôt que d'un devant d'autel). Il doit s'agir d'une commande de Jehan Géliot qui fait construire la chapelle entre 1482 et 1484.