Tableau (7)
Ensemble de sept tableaux : galerie de portraits en pied
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; Cherré ; maison dite château de Jumilhac
72080
Ferté-Bernard (La)
Le Haut-Buisson
Maison dite château de Jumilhac
IA00034582
Isolé
Les sept tableaux sont installés dans les boiseries du salon au rez-de-chaussée. Sur le mur nord-ouest, le portrait du cardinal est accompagné à gauche de celui d'un chef militaire du XVIIIe siècle et à droite d'un homme revêtu du grand manteau de l'Ordre du Saint-Esprit. En face de lui, sur le mur sud-est, l'emplacement est vide et de part et d'autre ont été placés les portraits d'un chevalier de l'Ordre de Malte et d'un chef militaire de l'Empire ou de la Restauration. Enfin, le septième est placé sur le mur nord-est.
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile, polychrome
Six tableaux sont inclus dans la boiserie qui sert de cadre. Le septième est accroché sur la boiserie du mur nord-est.
Portrait (cardinal, en pied, château : intérieur, fond de paysage : château) ; portrait (homme : en pied, manteau : Ordre du Saint Esprit) ; portrait (chef militaire, en pied, cavalier : préhension : cheval, fond de paysage : charge) ; portrait (chef militaire, en pied, pied : gauche, en appui : tronc, fond de paysage, tente, canon) ; portrait (chevalier, en pied, Ordre de Malte, préhension, papier, château : intérieur, table : casque, épée, armoiries, fond de paysage : montagne) ; portrait (homme : ministre : ?, en pied, main, en appui : carte, table, intérieur)
Il s'agit de portraits de la famille des ducs de Richelieu. Deux seulement sont identifiés : ceux d'Armand du Plessis, dit le cardinal de Richelieu, et d'Armand-Emmanuel, duc de Richelieu et de Fronsac, président du conseil des ministres et ministre des affaires étrangères sous Louis XVIII.
Les dimensions n'ont pas été prises. Seul le dernier tableau présente une taille de moindre dimension que les six autres.
Oeuvre mutilée ; manque ; mauvais état ; agrandissement ; repeint
Le portrait qui faisait face à celui du cardinal a disparu. Le portrait de l'homme revêtu du grand manteau de l'Ordre du Saint-Esprit a été agrandi sur les quatre côtés pour être adapté à la taille des autres portraits intégrés dans la boiserie. La zone inférieure droite du tableau a été repeinte. Les portraits du cardinal et du chef militaire du XVIIIe siècle présentent chacun un trou dans la toile. Après le passage de l'Inventaire, des actes de vandalisme ont été perpétués : lacération de toiles et découpage de la tête du cardinal.
Inscription (peinte, illisible, sur l'oeuvre) ; armoiries (peintes, illisibles, sur l'oeuvre) ; date (peinte, sur l'oeuvre) ; signature (peinte, sur l'oeuvre)
'11 mai 1749', sans doute la date de la bataille, est peinte sur un rocher dans le portrait du chef militaire du XVIIIe siècle. Une inscription est peinte sur le papier tenu à la main par le chef militaire du début du XIXe siècle. Un écu armorié est placé sur le tissu recouvrant la table dans le portrait du chevalier de Malte. Ce dernier tableau est sans doute signé et daté. 'B A' (?) '1869' (?) est peint à la base de la colonne en arrière plan.
Champaigne Philippe de (peintre)
Répétition (?, de peinture) ; copie (?, de peinture)
2e quart 17e siècle ; limite 17e siècle 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
1869
La galerie de portraits a été constituée au moment des aménagements intérieurs du château vers les années 1860-1870. Les portraits du chevalier de Malte et du chef militaire du XVIIIe siècle ont vraisemblablement été exécutés par le peintre aux initiales B A (?) en 1869, selon la date lue sur le premier de ces deux tableaux. Les autres sont de facture plus ancienne. Celui du ministre Armand-Emmanuel, duc de Richelieu et de Fronsac, a vraisemblablement été peint dans la première moitié du XIXe siècle ; celui de l'homme revêtu du grand manteau de l'Ordre du Saint-Esprit à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle. Quant au portrait du cardinal, il pourrait être une copie exécutée dans les années 1930 au moment du don du portrait du cardinal au Rectorat de l'Académie de Paris par le dernier duc de Richelieu, à moins qu'il ne soit l'original et ferait alors partie des portraits commandés en 1635, par Richelieu à Philippe de Champaigne : les deux tableaux présentent une ressemblance quasi parfaite. Des actes de vandalisme ont été perpétués sur l'ensemble dans les années 1995.
Propriété de l'Etat
À signaler
Dossier individuel
1980
2001
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