RF 1994-22
Mademoiselle d'Arjuzon implorant la Bonté Divine
Sèvres, 1773 ; Versailles, 1851
France
1812 entre, 1814 et
H. 46.3, l. 56
Accent mis sur l'histoire de la famille d'Arjuzon, en particulier sur le grand-père de Gabrielle et père de Gabriel, Jean-Marie, parvenu à la noblesse en 1761: ses armes figurent sur l'arc en anse de panier (d'azur au chevron d'argent accompagné de trois fers de dards la pointe en haut) et la pierre tombale est gravée de l'épitaphe D. O. M/Ao. 1790. DIE 6 MARTII/JOHANNES MARIA D'A. La scène est située dans la chapelle du château de Louye (Eure), propriété de Gabriel d'Arjuzon héritée de son père. Si la chapelle est représentée avec exactitude, la pierre tombale est un ajout, symbolique, puisque Jean-Marie d'Arjuzon fut enterré en 1790 non à Louye, mais en l'église de la Madeleine à Paris
1798 née ; 1835 morte
Commande de Gabriel et Pascalie d'Arjuzon, son épouse remise d'une grave maladie, en souvenir de la miséricorde divine. Sans doute destiné à être placé comme ex-voto dans la chapelle du château de Louye
propriété de l'Etat, achat, musée du Louvre département des Peintures
1994
Arjuzon famille d' ; galerie Bertrand Gautier et Bertrand Talabardon, Paris
Salon, 1814, n° 220
Musée du Louvre, nouvelles acquisitions du département des peintures, 1991-1995, Paris, 1996, p. 170-172