RF 1992-407
Le Courage gaulois
Rome, 1770 ; Paris, 1837
France
1830
H. 41, l. 24
Le Gaulois est nu et porte un torque et une grande cape flottant au vent, alors que dans le tableau final, il est vêtu de braies et porte un bouclier accroché à son dos
esquisse, oeuvre en rapport
esquisse pour le décor de la salle des Sept Cheminées du palais du Louvre ; tableau définitif, Le Courage gaulois, déposé à Versailles, musée national du Château et des Trianons. Commande en janvier 1830 de quatre peintures décoratives destinées à orner la vaste salle des Sept Cheminées, installée dans l'ancien pavillon du Roi. Le programme décoratif de cette salle à la finalité toute politique avait été organisé en 1829 autour de deux grands tableaux exposés par Gérard aux Salons de 1817, L'Entrée d'Henri IV à Paris, et de 1827, Le Sacre deCharles X. Afin de compléter cet hommage au souverain et rappeler sa relation directe avec la lignée des grands monarques français, on avait décidé de commander à François Gérard quatre figures allégoriques complémentaires : Le Courage gaulois, Le Génie, La Générosité et La Constance, considérés comme les quatre vertus essentielles du peuple français
propriété de l'Etat, achat, musée du Louvre département des Peintures
1992
après la révolution des Trois Glorieuses, Louis-Philippe confirme la commande faite par Charles X mais l'ensemble des décorations prit finalement place à Versailles
Musée du Louvre, nouvelles acquisitions du département des peintures, 1991-1995, Paris, 1996, p. 258-260