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Plateforme ouverte du patrimoine

L'âme se détachant des sentiments terrestres

Identification du bien culturel

N°Inventaire

INV 1061

Domaine

Dénomination

Titre

L'âme se détachant des sentiments terrestres

Précision auteur

Livourne (Italie), 1799 ; Florence, 1886 sculptrice française, représentante majeure du style troubadour.Son oeuvre a eu une grande influence sur des auteurs romantiques comme Alfred de Musset et Alexandre Dumas et elle annonce le préraphaélisme.Elle est la fille d'Alexandre de Fauveau, d'une famille de finance anoblie par charge de secrétaire du roi quatre génération auparavant, installé peu avant la Révolution en Italie où il s'est marié avec Anne, fille de Jean de La Pierre, receveur des douanes à Rouen et de Marie-Ange Palvert, qui lui donne quatre enfants, dont Félicie est l'aînée.Sa tante Constance de La Pierre, née le 4 janvier 1776 à Rouen est artiste-dessinateur, élève de Jacques-Antoine-Marie Lemoine à Rouen. Elle passe son enfance en Italie à Florence. Arrivée en France sous la Restauration, elle fréquente le salon de la duchesse de Berry qui a le même âge qu'elle, et décide d'être artiste. Elle apprend la sculpture en autodidacte avec son frère cadet Hippolyte de Fauveau qui est aussi sculpteur et qui eut comme maîtres Louis Hersent (1777-1860) et Bernard Gaillot (1780-). Proche du peintre Ary Scheffer, Félicie de Fauveau a trouvé son inspiration dans sa passion pour le Moyen Âge. Étant, avec Marie d'Orléans, l'une des pionnières comm e sculpteur femme, elle expose au Salon de 1827. Alexandre Dumas visite le Salon de 1827 et s'émeut devant un de ses bas-reliefs, Le Meurtre de Monaldeschi. La pièce du dramaturge de vingt-cinq ans, inspirée de cette tragique histoire, est définitivement reçue au Théâtre-Français à peine six mois plus tard. Son groupe en bas-relief Christine à Fontainebleau lui a valu de vifs éloges de Stendhal. Son 'Monument à Dante', conçu avant 1830 et sculpté de 1830 à 1836, préfigure la 'Porte de l'Enfer' d'Auguste Rodin. Elle participe à l'insurrection royaliste dans l'Ouest de la France en 1832 avec Félicie de Duras, marquise de Larochejacquelin. Elle est condamnée à sept mois de prison, puis à la déportation. Elle se réfugie en 1834 à Florence où elle rencontre les Hanski, puis Honoré de Balzac

Genre

féminin

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1852

Matériaux - techniques

Mesures

H. 73 ; L. 30 ; Pr. 20

Inscriptions

daté, inscription concernant la représentation

Précisions inscriptions

FELICITAS FELICITATE FELICITER ...( sur le montant gauche) ; Florenti Anno MDCCCLII (sur le montant droit)

Contexte historique

Historique

Modèle original en plâtre pour le bénitier en marbre pour la princesse Marie de Leuchtenberg (projet exécuté à Florence en 1849 mais jamais réalisé?)

Lieu de création/utilisation

Italie, Florence (lieu d'exécution)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, legs, Douai, musée de la Chartreuse

Date acquisition

1877 ; 1883 Entrée matérielle

Ancienne appartenance

Foucques de Wagnonville Amédée

Informations complémentaires

Bibliographie

LAMI Stanislas, Dictionnaire des sculptures de l'école française, XIX, Paris, 1914-1921, 4 vol, (t.2, p.347) ; BENEZIT E., Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Paris, 3é éd., 6 vol., 1924-1950, (t.4, p.289-290) ; LEROY Stéphane, Catalogue des peintures, sculptures, dessins et gravures du Musée de Douai, Douai, 1937, (n°940) ; BARBOTTE J., 'La dague de Félicie de Fauveau', Revue du Louvre, 1983, 2, pp.122-127, (p.127, note 3)

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