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Plateforme ouverte du patrimoine

Feu de la Saint-Jean en Alsace ; Planche extraite d'un journal

Identification du bien culturel

N°Inventaire

77.2015.0.220

Domaine

Titre

Feu de la Saint-Jean en Alsace ; Planche extraite d'un journal

Précision auteur

Schuler : Strasbourg, 1821 ; Strasbourg, 1878 ROUGET : Graveur sur bois d'illustration, né à Nonsons-Thil avant 1825 (Bénézit) Grava d'après Raffet et Vernet

Ecole-pays

France, Alsace

Période de création

Millésime de création

1864

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur hors tout en cm 16.6 ; Largeur hors tout en cm 20.8 ; Hauteur en cm 14.9 ; Largeur en cm 19.0

Inscriptions

titre, inscription (allemand, gothique)

Précisions inscriptions

titre, inscription imprimée, devant, en bas au milieu : Sous la composition : Ein Johannisfeuer im Elsass. Originalzeichnung von Th. Schuler. (S. 675.), traduction : Un feu de la Saint-Jean en Alsace. Dessin original de Th. Schuler (p. 675)

Description

Gravure réemployée : les signatures manquent. Elles figurent dans l'édition du 'Magasin Pittoresque' de 1864

Précisions sujet représenté

Folklore alsacien, fête populaire au village avec maison à colombages, Feu de la Saint-Jean, avec les costumes alsaciens, les coiffes alsaciennes, vêtement traditionnels : gilet, bonnet

Contexte historique

Historique

La même illustration d'une coutume alsacienne par Théophile Schuler a paru dans le Magasin Pittoresque (1864, p. 189-190) : ' Le feu de la Saint-Jean, en Alsace. J'ai vu cette scène à Wilwisheim, petite ville située sur les bords de la Zorn, entre un coteau couvert de vignes et des prairies [...] Le jour de la Saint-Jean était une grande fête. Les jeunes filles se rangeaient en demi-cercle ; elles portaient toutes un bouquet de roses et de romarin orné de rubans de couleurs diverses et parsemés de paillettes d'or et d'argent. Les jeunes gens décoraient aussi leurs boutonnières de fleurs, et chacun d'eux avait en réserve une bague, une médaille ou une petite croix ; le plus précieux de ces bijoux n'avait pas coûté deux francs. Les enfants apportaient des brassées de bois mort, les étalaient devant le demi-cercle des jeunes filles, et y mettaient le feu. Les jeunes filles chantaient alors une ancienne complainte, puis les jeunes gens s'approchaient d'elles : on échangeait des fleurs et des bijoux, on se divisait par couple, et on sautait bravement par-dessus les branches de bois embrasées. Au premier son de la cloche du soir la fête cessait. Les mères s'empressaient de prendre le bras de leurs filles, et tous les habitants rentraient paisiblement dans leurs demeures.'

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, ancien fonds, Strasbourg, cabinet des estampes et des dessins

Date acquisition

date d'acquisition inconnue

Informations complémentaires

Bibliographie

Magasin pittoresque (1864, p. 189) Michèle BARDOUT, La paille et le Feu, Ed. Espace des Hommes Berger-Levrault... 1980 Biblio. Musées : WAP 40-8

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