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Plateforme ouverte du patrimoine

Noces de village : Danse de paysans

Identification du bien culturel

N°Inventaire

77.002.0.44 ; 77.R.2011.0239 (N° récolement)

Domaine

Titre

Noces de village : Danse de paysans

Précision auteur

BEHAM : Nuremberg, 1500 ; Francfort-sur-le-Main, 1550

Ecole-pays

Allemagne

Période de création

Millésime de création

1537

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur hors tout en cm 4.5 ; Largeur hors tout en cm 3.5 ; Hauteur en cm 4.5 ; Largeur en cm 3.5

Inscriptions

monogramme, inscription

Précisions inscriptions

monogramme, en haut à droite : HSB ; inscription au crayon, devant en haut à gauche

Description

Gravure au burin sur papier vergé

Contexte historique

Genèse

œuvre en rapport

Historique

Ces quatre planches sont à rapprocher par leur sujet des deux danses de paysans datées de 1522 et 1524 et gravées respectivement par Sebald et Barthel Beham. Elles font partie d'une série de vingt estampes décrivant différentes scènes de la vie paysanne exécutées par Sebald Beham en 1537 (R.A. Koch, 1978, Bartsch illustré, n° 166 (185) à 185 (190)). L'artiste reprit d'ailleurs en 1546 la plupart de ces motifs dans douze compositions plus complexes correspondant aux mois de l'année (R.A. Koch, 1978, Bartsch illustré, n° 154 [II] (178) à 165 [1] (184)). La juxtaposition de ces couples de paysans représentés dans des poses et des costumes variés, qui se répondent ou s'opposent évoque inévitablement la frise peinte quelques années plus tôt par Hans Holbein le Jeune sur les façades de la Haus zum Tanz de Bâle (Maison de la danse ; cat. exp. Bâle, 1988, pp. 102-104). Les scènes de la vie paysanne sont un sujet souvent traité depuis la fin du Xve siècle et selon des modes qui évoluent avec les mentalités. Le moyen Age tardif se se désintéresse du travail et de l'existence quotidienne des paysans, pour ne représenter que leurs fêtes, ce qui fonde la longue fortune de ce sujet dans l'art nordique jusqu'au XVIIe siècle : la perspective adoptée est alors le plus souvent moralisatrice, en écho aux critiques du clergé et de la bourgeoisie. La Renaissance marque une nette évolution de cette image qui acquiert une dignité nouvelle dans les gravures de Dürer. Les danses et les débordements dont elles sont l'occasion apparaissent ici moins comme les symboles d'un vice effréné que comme l'expression d'une joie de vivre à laquelle les humanistes devaient être sensibles. (Emmanuelle Brugerolles) ; voir aussi : Danse de paysans (77.002.0.46), Deux musiciens (77.002.0.43), Danse de paysans (77.002.0.45)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, ancien fonds, Strasbourg, cabinet des estampes et des dessins

Date acquisition

date d'acquisition inconnue

Informations complémentaires

Exposition

STRASBOURG, Les dieux comme les hommes, 2003

Bibliographie

Cat expo STRASBOURG Les Dieux comme les ho. 2003 (p. 133) PAULI, Gustav, Hans Sebald Beham; ein kritisches verzeichniss seiner kupferstiche, radirungen und holzschnitte, Strasbourg, Heitz, 1901. ( P. 156.) Adam BARTSCH, Le Peintre graveur, Leipzig, 1866-1876 20, in 12° (n°167)

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