MAS 2413 ; 5593 (Espérandieu) ; 6046 (CIL, tome XIII)
Stèle de Mercure
gallo-romain
Hauteur en cm 112 ; Largeur en cm 59 ; Epaisseur/Profondeur en cm 24
inscription votive (latin)
inscription votive : Inscription disparue : DEO. MER. S. VIC/TORINA. NATALIS/EX. V. P. (L). L. M. : Deo Merc(urio) s(acrum) Vic / torina Natalis (filia) / ex v(oto) p(osuit) l(ibens) l(aeta) m(erito), traduction : Consacré au dieu Mercure, Victorina, fille de Natalis, a dédié ce monument à la suite d'un voeu, de bon gré, avec joie et à juste titre.
La stèle rectangulaire a été fortement endommagée dans sa partie supérieure dans l'incendie de la Bibliothèque lors du siège de Strasbourg en 1870. La partie centrale du monument est conservée, mais le visage et une partie du torse du dieu ont disparu
Mercure est représenté nu, debout de face dans une niche rectangulaire. Un manteau, recouvrant l'épaule et le bras gauches, retombe dans le dos en larges plis obliques. Le dieu tient un caducée (mal conservé) de la main gauche et, de la main droite abaissée, une bourse posée entre les cornes d'un bouc debout derrière lui. Seule la tête de l'animal vue de face et une partie de son encolure sont représentés, le reste du corps étant caché par le manteau. Un coq est placé à gauche aux pieds du dieu, vers qui il tourne la tête. L'inscription DEO. MER. S. VIC/TORINA. NATALIS./EX. V. P. (L). L. M., aujourd'hui disparue était gravée au fronton du monument.
France, Alsace (lieu de création)
France ; Bas-Rhin ; Reichshoffen (lieu de découverte) ; travaux ; (1742, date de découverte) ; (SCHOEPFLIN, Jean-Daniel, découvreur)
La stèle a été découverte en 1742 dans l'ancienne église de la léproserie à Reichshoffen, en même temps que deux autres stèles. Elle est entrée dans la collection d'antiquités de l'historien Jean-Daniel Schoepflin, puis léguée par lui à la Ville de Strasbourg et présentée dans l'ancienne bibliothèque dans l'église des Dominicains.
propriété de la commune, ancien fonds, Strasbourg, musée archéologique
Collection privée, SCHOEPFLIN, Jean-Daniel, Strasbourg
SCHOEPFLIN Jean-Daniel, Alsatia Illustrata, Colmar, Tome 1, 1751 (I, p. 450 et pl. V, b) OBERLIN, Jérémie Jacques, Museum Schoepflini, III Vasarium, 1773 (p. 13-14 ;) MORLET, Colonel A. de, 'Notice sur les voies romaines du département du Bas-Rhin (arrondissements de Strasbourg, de Saverne et de Wissembourg)', Bulletin SCMHA, 1ère série, t. IV, 1861, p. 38-103 (p. 93-94, n° 32) BRAMBACH, Wilhelm, Corpus Inscriptionum Rhenanarum, Eberfeld, 1867 (n° 1856 a) SIFFER J. A., 'Mémoire supplémentaire sur le cimetière gallo-romain de Reichshoffen, présenté à l'occasion de nouvelles découvertes', BSCMHA, 2e série, tome 5, 1868, p. 66-73 (p. 72. Fait état des vestiges d'une inscription sur l'entablement.) BSCMHA, 2e série, XVIII, 1897 ((Fundberichte) p. 13* et 14* (concerne n° 2413 et 2419)) Corpus des Inscriptions Latines, t. XIII, 3, 2, 1906 (n° 6046) HENNING, Rudolf, Denkmäler der elsässischen Altertumssammlung zu Strassburg i. Els., Strasbourg, 1912 (p. 50 et pl. XLVI, n° 5) ESPERANDIEU, Emile, Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine, tome VII, Gaule germanique, 1ère partie, Germanie supérieure, Paris, 1918 (n° 5593) GRENIER, A., 'Quelques sanctuaires de Mercure en Alsace', Bulletin Archéologique, 1926, p. 97-108 (p. 102) HATT, Jean-Jacques, Sculptures antiques régionales, Strasbourg, Inventaire des collections publiques françaises, tome 9, Paris, éd. RMN, 1964 (n° 60) HUPE, J., 'Studien zum Gott Merkur im römischen Gallien und Germanien', Trierer Zeitschrift, 1997, p. 53-227 (p. 180, n° 131) FLOTTE, Pascal, FUCHS, Matthieu, Carte archéologique de la Gaule - Le Bas-Rhin 67/1, 2000 (p. 523, n° 9* et Fig. 436)