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Plateforme ouverte du patrimoine

Spleen et Idéal ou Le Fiacre aux amours

Identification du bien culturel

N°Inventaire

DG 86-37 ; 37 (DG 1986)

Domaine

Dénomination

Titre

Spleen et Idéal ou Le Fiacre aux amours

Précision auteur

BUHOT : Valognes, 1847 ; Paris, 1898 ; nationalité : Française

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1877

Matériaux - techniques

Mesures

Dimensions Hauteur : 73 cm ; Largeur : 54 cm ; Hauteur (en cm) 73 ; Largeur (en cm) 54 ; Hauteur avec cadre (en cm) 90 ; Largeur avec cadre (en cm) 71 ; Epaisseur avec cadre (en cm) 5

Description

Peinture à l'huile sur toile ; Dans ce tableau, à l'atmosphère étrange et ambigue, Félix Buhot rend hommage au 'Spleen de Paris' de son ami Charles Baudelaire. A l'agitation diurne des villes modernes, l'artiste préférait, en effet, les rues désertes et silencieuses au crépuscule que seul le passage d'un fiacre, abritant des ébats amoureux peut-être illicites, vient ici perturber. Mais le fiacre ressemble davantage à un corbillard : de là vient le malaise. Sa masse noire qui occupe le centre de la toile s'oppose aux coloris subtils et vaporeux de l'essaim de petits Amours dont l'apparition, à droite dans le ciel, confère à la scène une note un peu surnaturelle. Le motif du fiacre est récurent dans l'oeuvre peint et gravé de Buhot qui le déclina au gré de variations atmosphériques (brume, neige, pluie...) témoignant de son intérêt pour l'impressionnisme naissant. (Notice de Sophie Barthélémy, 2009) ; voir aussi : Spleen et Idéal ou Le Fiacre aux amours (DG 86-38)

Source représentation

poésie lyrique, Baudelaire Charles : Le spleen de Paris

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Dans ce tableau, à l'atmosphère étrange et ambigue, Félix Buhot rend hommage au 'Spleen de Paris' de son ami Charles Baudelaire. A l'agitation diurne des villes modernes, l'artiste préférait, en effet, les rues désertes et silencieuses au crépuscule que seul le passage d'un fiacre, abritant des ébats amoureux peut-être illicites, vient ici perturber. Mais le fiacre ressemble davantage à un corbillard : de là vient le malaise. Sa masse noire qui occupe le centre de la toile s'oppose aux coloris subtils et vaporeux de l'essaim de petits Amours dont l'apparition, à droite dans le ciel, confère à la scène une note un peu surnaturelle. Le motif du fiacre est récurent dans l'oeuvre peint et gravé de Buhot qui le déclina au gré de variations atmosphériques (brume, neige, pluie...) témoignant de son intérêt pour l'impressionnisme naissant ; voir aussi : Spleen et Idéal ou Le Fiacre aux amours (DG 86-38)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, donation, Dijon, musée des beaux-arts

Date acquisition

1986

Ancienne appartenance

Collection privée, Granville Pierre et Kathleen, (Acheté aux héritiers de Buhot)

Informations complémentaires

Exposition

Félix Buhot, peintre graveur entre Romantisme et Impressionnisme 1847 - 1898, Cherbourg : Musée Thomas-Henry, 1998 (reprod. pl. D 20) Au Fil des jours ... Images de la vie quotidienne dans l'art français (1850 - 1910) à travers les collections du musée des beaux-arts de Dijon, Dijon : musée des beaux-arts, 12/05 au 18/09/2006 (pas de catalogue)

Bibliographie

Lemoine (Serge), Troisième Donation Granville, 14 juin 1986, Musée des Beaux-Arts de Dijon, Dijon, 1986 (n°37, fig. 15, notice développée, n°15, dans ce même opuscule) Du Camp (Maxime), Les forces perdues, Bordeaux Bastide, 2011 (Ill. de couv.)

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