La Mort ; Squelette debout

N°Inventaire

3743 ; R.F. 2556 (Louvre) ; 72 (Cat. sculptures 1960)

Domaine

Dénomination

Titre

La Mort ; Squelette debout

Auteur

Ecole-pays

France

Anciennes attributions

ancienne attribution : école de RICHIER Ligier (Saint-Mihiel, 1500 ; Genève, 1567)

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

Dimensions Hauteur : 120 cm ; Largeur : 37 cm ; Profondeur : 20 cm

Inscriptions

inscription (français, latin)

Précisions inscriptions

inscription, sur l'écu : L'inscription est incomplète, car le haut de l'écu a été brisé. : (...) je dors en [p]oudre et en ordure. Au [m]o[n]de ne me querez plus. Ainsi fault humain nature finer ; il est de Dieu conclus PUTREDINI DIXI PATER MEUS ES MATER MEA ET SOROR MEA VERMIBUS JOB MEA ET SOROR MEA VERMIBUS JOB, traduction : Je dis à la putréfaction : tu es mon père ; et aux vers : vous êtes ma mère et ma soeur (Job 17, 14)

Description

Pierre de Tonnerre

Historique

L'oeuvre provient d'une collection de Provins et est présumée provenir du charnier de l'abbaye de Clairvaux. Elle s'inscrit dans un courant de représentation réaliste de la mort, qui s'exprime du 14e au 16e siècle dans une période marquée par les épidémies, les guerres et les conflits religieux. Une grande inquiétude devant la mort, qui peut intervenir brusquement, imprime une tendance macabre aux images. Les représentations réalistes de cadavres se répandent sur les tombeaux et dans les cimetières. On peut rapprocher cette statue du transi de René de Châlons à Bar-le-Duc par Ligier Richier, daté de 1547, ou mieux encore de 'La Mort Saint-Innocent', (musée du Louvre) provenant du cimetière des Innocents à Paris, où un squelette décharné, encore enveloppé dans son linceul, brandissait de la main droite la flèche qui menace de mort chacun d'entre nous et tient de la main gauche un écu porteur d'une inscription mettant le fidèle en demeure de réfléchir à son inexorable destin et à prier pour les trépassés. ; A rapprocher du 'Transi' de René de Châlons à Bar-le-Duc par Ligier Richier, daté de 1547.

Lieu de création/utilisation

France, Grand Est, Aube, Bar-sur-Aube (lieu d'utilisation)

Utilisation / Destination

Statut juridique

propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Sculptures

Date acquisition

1946 entrée matérielle

Ancienne appartenance

Collection publique, Musée du Louvre, Paris, 1943

Lieu de dépot

dépôt, Dijon, musée des beaux-arts

Date de dépôt

1946

Localisation

Exposition

L'archange et l'esquisse. Restaurations et acquisitions 2000-2002, Dijon : musée des beaux-arts, (6 décembre 2002 - 17 mars 2003) (H.C.)

Bibliographie

Quarré (Pierre), 'Sculptures acquises par le Musée de Dijon de 1940 à 1946', Bulletin des Musées de France, novembre 1946 (p. 27) Quarré (Pierre), Musée des Beaux-Arts de Dijon. Catalogue des sculptures. Palais des Etats de Bourgogne, Dijon, 1960 (n° 72 (Ecole de Ligier Richier))