POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Esquisse pour un monument à François Rude

Identification du bien culturel

N°Inventaire

2020-8-1

Titre

Esquisse pour un monument à François Rude

Auteur

Genre

inconnu

Période de création

Millésime de création

1880 vers (?)

Matériaux - techniques

Mesures

Dimensions Hauteur : 28,5 cm ; Largeur : 15 ; Profondeur : 13 ; Hauteur (en cm) 28,5 ; Largeur (en cm) 15 ; Profondeur (en cm) 13

Précisions inscriptions

sur le parchemin, LA REPUBLIQUE NOUS APPELLE ... ? ; dessous : 3255 ; dessous : Mr Rude, célèbre sculpteur qui a sculptér les bâs-reliefs de l'arc-de-triomphe

Description

Terre cuite ; La ville de Dijon attend longtemps pour honorer François Rude, l'enfant du pays, et ce n'est qu'en 1880 qu'un concours est organisé afin d'élever un monument en son honneur. Le concours est ouvert aux élèves et anciens élèves de Rude et aux élèves de l'Ecole des Beaux-arts de Dijon. Quatorze candidats proposent des esquisses en janvier 1883. C'est Joseph Tournois qui se voit confier la sculpture définitive en bronze, érigée sur l'actuelle place Darcy en 1886. En 1942, sous le régime de Vichy, on ordonne la fonte des matériaux non-ferreux pour participer à l'effort de guerre : la figure de Rude, fervent républicain, fait partie du contingent des œuvres détruites. Une copie en pierre est réclamée par la municipalité, qui sera érigée en 1945 aux frais de l'Etat place Auguste-Dubois. On pense que cette statuette en terre cuite a été réalisée à l'occasion de ce concours. Elle n'est a priori pas l'une des esquisses finales car le concours stipulait une hauteur minimale de 75 cm. Mais elle pourrait être un avant-projet d'un artiste ayant participé au concours. Outre une étiquette placée sous la sculpture identifiant le représenté, il est très aisé en effet de reconnaître le sculpteur François Rude. La statuette, modelée rapidement, suggère sa finalité de monument public : le sculpteur est représenté en pied, très facilement reconnaissable, maillet et burin à la main. Sur le feuillet posé sous son coude gauche, on peut lire le début du refrain du "Chant du Départ", chant révolutionnaire datant de 1794 et fêtant les victoires de la République : « La République nous appelle... ». Par cette inscription, le sculpteur rattache le grand homme à son grand chef d’œuvre de l'Arc de Triomphe "Le Départ des Volontaires" (bien que l'épisode du relief fasse référence à un épisode se déroulant en 1792, donc antérieur au chant). (Naïs Lefrançois, 2020)

Sujet représenté

Dijon ; statue ; art de la sculpture

Contexte historique

Genèse

esquisse

Lieu de création/utilisation

Europe, France, Bourgogne-Franche-Comté, Bourgogne, Côte-d'Or, Dijon, Dijon, place Darcy (lieu d'utilisation)

Utilisation / Destination

Précisions utilisation

Pourrait être un avant-projet d'un des sculpteurs ayant participé au concours de fin 1882-janvier 1883 pour l'érection d'un monument à François Rude, place Darcy, à Dijon. C'est le projet de Joseph Tournois qui a été retenu et érigé en 1886.

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, achat en vente publique, Dijon, musée des beaux-arts

Date acquisition

2021 entrée matérielle

Ancienne appartenance

2020, Paris, Vente Crait+Müller, 27 novembre (Lot n° 18)

Informations complémentaires

Commentaires

Achat, 2020

Esquisse pour un monument à François Rude_0