84.15.6
En 1840, les deux grandes manufactures de Creil (Oise) et Montereau (Seine et Marne) fusionnent. La société devient celle des 'Faïenceries de Creil et Montereau' sous la raison sociale Lebeuf, Milliet et Cie (L.M et Cie), jusqu'en 1876. Entre 1920 et 1955, les marques de fabriques indiquent 'Hippolyte Boulanger Creil et Montereau' (HBCM)
1849-1867
H. en cm 11 ; D. en cm 4.6 ; D. en cm 6.1
marque publicitaire
sur la panse et au cul : MENTION / HONORABLE / EXPOSITION UNIVERSELLE / PARIS / 1855 / BORNIER-CERY / FABRICANT DE MOUTARDE / DIJON / Tous mes pots doivent / porter le cachet de ma / maison / Usine à vapeur / 67, rue Guillaume, 67 / DIJON ; CREIL ET MONTEREAU / (médaillon) L.M. & CIE PORCEL. OPAQUE / O
Pot à moutarde de type 5A, pour la marque 'Bornier-Cery', en faïence fine à décor imprimé ; inscriptions encadrée sur la panse
France, Hauts-de-France, Oise, Creil (lieu d'exécution), France, Bourgogne-Franche-Comté, Côte-d’Or, Dijon (lieu d'utilisation)
En 1816, Denis Bornier crée une fabrique de moutarde qui acquiert une certaine notoriété à la génération suivante : Denis Bornier fils épouse en 1853 Anne-Marie Céry, fille de Nicolas-Eustache Céry, marchand de pain d'épices. Jusqu'en 1856, D. Bornier est enregistré comme fabricant de pain d'épices. C'est sans doute en 1858 qu'il reprend la fabrique de moutarde : il demande l'autorisation d'inscrire sur sa maison 'Usine à vapeur, fabrique de chocolat et de moutarde Bornier-Céry'. En 1882, son fils, Léon Bornier, donne un nouvel essor à la maison en épousant Madeleine Joséphine Darbois, descendante du célébre vinaigrier qui, à ses heures, faisait de la moutarde des ménages. En 1904 la maison est vendue à Charles Clemencet qui après l'intermède Boyot (1911-1914) reprend l'affaire ; sa veuve vend à Bernard Louvrier en 1928. Ce dernier reprend la marque Bornier afin de donner une image de marque de qualité. Entre 1928 et 1939 la maison connaît un certain essor et la production est commercialisée exclusivement sur les marchés français. De 1940 à 1945, les difficultés inhérentes au manque de matière première freine la production et une marque de condiment est lancée (Duo). A partir de 1939, de nouveaux marchés en Afrique du Nord sont acquis. En 1970, Philippe Louvrier succède à son père et la maison se transforme en 1971 en société anonyme : l'Européenne de condiments. Dans les années 1980, elle est rachetée par la société allemande Kühne
2e quart 19e siècle
1849
propriété de la commune, don manuel, Dijon, musée de la vie bourguignonne
1984
Drouhin (Abbé)
Moutarde à Dijon, musée de la Vie Bourguignonne, Dijon, du 21 avril au 30 septembre 1984
MUSEE DE LA VIE BOURGUIGNONNE, Moutarde à Dijon, Dijon, Ville de Dijon, 1984 (p. 75)