83.9.3
En 1840, les deux grandes manufactures de Creil (Oise) et Montereau (Seine et Marne) fusionnent. La société devient celle des 'Faïenceries de Creil et Montereau' sous la raison sociale Lebeuf, Milliet et Cie (L.M et Cie), jusqu'en 1876. Entre 1920 et 1955, les marques de fabriques indiquent 'Hippolyte Boulanger Creil et Montereau' (HBCM)
1867-1876
H. en cm 11.5 ; D. en cm 5.3 ; D. en cm 6.7
marque publicitaire
Sur la panse et au cul : (banderole) MAISON FOND[E]E EN 1777 FOURNISS[EU]R DE S[A] M[AJESTE] L'EMPEREUR / DIX MED[AIL]LES / D'HONNE[UR] / GREY / A[ugus]te POUPON S[UCCESSEU]R A DIJON ; L.M. et Cie / DEPOSE / CREIL ET MONTEREAU
Pot à moutarde de type 5A, pour la marque dijonnaise 'Grey-Poupon' ; faïence fine à décor imprimé ; décor de banderole se terminant par des glands et d'armoiries impériales ; inscriptions et marque de fabrique au cul
France, Hauts-de-France, Oise, Creil (lieu d'exécution), France, Bourgogne-Franche-Comté, Côte-d'Or, Dijon (lieu d'utilisation)
Auguste Poupon reprend l'entreprise Grey en 1866 : le 24 avril, il demande l'autorisation au maire de peindre l'enseigne de son magasin : 'Grey Fabriquant de moutarde, A. Poupon, successeur'. En 1885, pour sauvegarder le nom de Grey, Auguste Poupon lui accole son nom, et Grey-Poupon devient la marque. En 1894, Henri poupon, fils d'Auguste, est rayé du barreau pour pouvoir reprendre l'affaire de son père. Il installe une usine 3 et 5 rue Nodot. Son fils Bernard Poupon lui succède en 1920, puis ses deux fils Joseph et Henri prennent la relève. En 1963, Joseph fonde la société anonyme Grey-Poupon. En 1970, une nouvelle société est fondée sous le nom de SEGMA qui rassemble Grey-Poupon, Maille et Parizot. Depuis 1980, la Segma fait partie du groupe BSN
3e quart 19e siècle
1867
propriété de la commune, achat, Dijon, musée de la vie bourguignonne
1983
Decloquement Françoise
Voir 98.37.189
Moutarde à Dijon, musée de la Vie Bourguignonne, Dijon, du 21 avril au 30 septembre 1984
MUSEE DE LA VIE BOURGUIGNONNE, Moutarde à Dijon, Dijon, Ville de Dijon, 1984 (p.110, notice 2)