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Plateforme ouverte du patrimoine

Encrier

Identification du bien culturel

N°Inventaire

NF 2019.1.61 (1 et 2)

Dénomination

Appellation

Décor végétal

Précision auteur

MARTIN Louis : Il fut le dernier directeur de la Poterie La Montagne à St Honoré les Bains. Il exerça de 1916 à 1926 date de fermeture de la poterie. Membre du Groupe d'Emalution Artistique du Nivernais POTERIE-FAÏENCERIE LA MONTAGNE : En activité de 1835 à 1926 En 1835 la famille d'Espeuilles, propriétaire de la terre de "la Montagne" à Saint-Honoré-Les-Bains fit appel aux frères Meyer, qui vinrent s'installer dans un petit atelier et procédèrent à des essais de grès. En 1840, une poterie fut édifiée à "La Montagne", où il existait déjà une tuillerie. En 1856, Charles-Frédéric Fischer, artiste céramiste originaire de Strasbourg, prit la direction de la fabrique. Les Fischer, au départ plus artistes que céramistes, furent probablement à l'origine des terres vernissées artistiques dites "barbotines" fabriquées à Saint-Honoré-Les-Bains. Au départ de Fischer vers 1860, des contacts furent établis entre Meyer, régisseur de "La Montagne" et Louis Deblaye, propriétaire de la manufacture de Niderviller, qui envoya des recettes pour faire des essais de faïence blanche et brune. On fabriquait alors essentiellement de la poterie de grès en tout genre, porcelaine opaque, tuyaux, drains etc. Seguin reprit la poterie en 1869, Edmond Burlin lui succéde en 1895. Edmond Burlin meurt en 1900, sa femme Marie Burlin née Gauthé reprend la poterie jusqu'en 1908. Louis Jolivet loua la poterie et en prit la direction de 1908 à 1914, il produisit de la faïence stanifère. En 1914, les Jolivet furent mobilisés et l'atelier ferma. En 1920, Louis Martin, tourneur, reprit la direction de la fabrique. Il liquida les stocks d'avant-guerre, réutilisa les formes classiques, et produisit des grès en émaux colorés et flammés. La fabrique ferma définitivement en 1926. Depuis 1835, la poterie de Saint-Honoré-Les-Bains a produit des grès utilitaires et d'art. En 1856, sous l'influence des Fisher, on a commencé une production de "barbotines" c'est à dire de terres vernissées. De 1860 à 1914, de la faïence dans le style de Nevers et de 1920 à 1926 des émaux flammés et coulés. Jean Rosen : Faïences françaises du Grand-est Edition du Comité des Travaux historiques et scientifiques 2001

Genre

féminin

Ecole-pays

France

Millésime de création

1916-1926

Mesures

H. en cm 8 ; l. en cm 20,5

Précisions inscriptions

marque de manufacture, initiale, au-dessous : en creux, ST HONORE ML

Description

Encrier et son godet. Sur un plateau en demi-cercle, six petits champignons et un gros faisant office d'encrier à l'intérieur duquel se trouve le godet. Décor polychrome.

Sujet représenté

ornementation ; champignon

Contexte historique

Lieu de création/utilisation

Europe, France, Bourgogne-Franche-Comté, Bourgogne, Nièvre, Saint-Honoré-Les-Bains (lieu de création)

Utilisation / Destination

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, don manuel, Nevers, musée de la faïence Frédéric Blandin

Date acquisition

2019 acquis

Ancienne appartenance

Collection privée, Spriet Gérard - Denise, 4e quart 20e siècle, 1er quart 21e siècle, Nevers

Informations complémentaires

Exposition

Céramiques nivernaises : L'exemple de Saint-Honoré-Les-Bains, Palais ducal : Nevers, 03/07/2010 - 05/09/2010

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