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Plateforme ouverte du patrimoine

Madeleine repentante

Identification du bien culturel

N°Inventaire

880.1.10 ; BA 40 H 39 (Inv. Magnien :) ; 20459 (Ancien registre)

Domaine

Dénomination

Titre

Madeleine repentante

Précision auteur

Montevarchi, 1600 ou 1604; Florence, 1659

Ecole-pays

Italie

Anciennes attributions

ALLORI (Ancienne attribution)

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

H. en cm 73.5 ; l. en cm 58.5

Précisions sujet représenté

Madeleine en buste, épaule droite dénudée, main gauche posée sur un crâne et une bible; robe bleue, écharpe rouge

Contexte historique

Historique

Mission Laclotte, Mars 1960 Plutôt florentin 17e, à la suite de Carlo Dolci. Photo. ; La peinture, de même que la biographie de Martinelli, semblent très mal connues. Les archives florentines seraient peu bavardes à son égard ce qui tend à démontrer qu'il aurait eu une vie peu réjouissante dans la cité toscane. Sa carrière semble se jouer hors de Florence puisque peu de commandes majeures lui parviennent. Sans faste, la peinture de Martinelli l'écarta de la reconnaissance et de la renommée. On mentionne que même les Medicis n'exercèrent pas à son profit leur mécénat, quasi systématique à l'égard des artistes florentins. Dans la première moitié du 17e siècle, Giovanni Martinelli fit partie du mouvement naturaliste au côté de Lorenzo Lippi. Ils se distinguent d'un art florentin alors plus sophistiqué, moins dépouillé. Sans doute un séjour à Rome l'a-t-il rendu sensible à la veine plébéienne et ténébreuse du Caravage. Cette agréable figure sainte, à mi-chemin entre le portrait et l'art sacré, distille un sentiment équivoque. La sincère piété, propre à sa pénitence, est tempérée par un sentiment de familiarité et d'innocence qui émane du réalisme cru du visage. L'artiste compose une figure à l'expression théâtrale dans une scène religieuse sans toutefois la rendre totalement mystique. Le regard intense ne se perd pas dans les nues, il scrute. Un léger clair-obscur renforce la plasticité du modèle. Le rendu de la mousseline, qui témoigne de la dextérité du peintre, dit son plaisir de peindre et allège élégamment le thème, faisant non seulement oublier la proximité du crâne, mais renvoie également l'inanité qu'il illustre à sa propre présence et à sa symbolique même. BM

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, donation, Mâcon, musée des ursulines

Date acquisition

1879 acquis ; 1880 entrée matérielle

Ancienne appartenance

Ronot famille, Mâcon, 19e siècle ; Ronot, Louise

Informations complémentaires

Exposition

Peintures d'histoire, Elles font des histoires !, Mâcon, du 10 février au 23 mai 2004

Bibliographie

Cahiers d'inventaire n° 6/7, nu, histoire, 2005

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