A.724 ; BA.271 H 174 (Inv. Magnien)
imagerie
L'enfant malade
Marennes, 1853 ; Paris, 1924 ; Geoffroy, peintre, aquarelliste et sculpteur qui fut élève de Levasseur se fit une réputation en peignant les enfants selon un traitement qui suggère sincérité et charme naïf
France
1922
H. 38 ; l. 46
inscription
dédicace peinte au milieu à gauche : a Monsieur H. Havard/Président de la Commission de l'Imagerie scolaire/son collaborateur tout dévoué/Geoffroy ? 22 ; estampage au dos de la toile : P. CONTET/PARIS/TOILES a PEINDRE & COULEURS FINES/54, rue Lafayette,54
Scène d'intérieur; sur le mur au fond de la pièce, un tableau est accroché au centre. Un enfant est couché dans son lit, le buste et le visage de face; il a le visage blanc et les paupières baissées. A droite une jeune femme est assise de profil, elle est vêtue d'une robe grise, les cheveux relevés en chignon. Elle verse de la main droite un liquide dans une cuillère qu'elle tient de la main gauche. L'enfant est vêtu d'un châle. L'ensemble de la scène est sombre; Sur un fond uni, sans profondeur, mis en scène sous une lumière pâle et crue, une mère soigne son enfant malade. Cette toile silencieuse, où toute attention est portée sur l'action manuelle de la mère servant un sirop à son enfant est renforcée par la subjectivité des deux regards. L'enfant, apathique, au teint pâle, dégage cependant une impression de bienveillante attente vis-à-vis du remède. La mère, attentionnée, exhale une certaine force mais aussi de l'inquiétude conférée par son jeune âge. Un dialogue s'établit entre les deux tonalités qui composent le tableau. Les gris (le fond, l'habit de la mère) cernent le sujet et guident le regard vers le buste de l'enfant et les mains au centre de la composition. La sobriété des teintes et du décor suggère cette impression de solennité. Des habits unis, un vague tableau gris domine l'enfant, aucun élément chromatique ne vient perturber la ronde de l'oeil du spectateur qui passe à un même rythme régulier sur le visage de la mère, puis sur celui de l'enfant, et s'arrête sur le jeux des mains. (Benoît Mahuel)
propriété de la commune, legs, Mâcon, musée des ursulines
1923
Havard Henry, Paris, 19e siècle
Drôle de genre, Musée des Ursulines, Mâcon, 1er février au 20 mars 2000
Cahiers d'inventaire n°4, Drôle de genre, Mâcon, 2000 / Amandine Borgeot, Jean-Claude Culas, Benoît Mahuet, Nane Tissot