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Plateforme ouverte du patrimoine

Phaéton effrayé par le signe du lion

Identification du bien culturel

N°Inventaire

A.989

Domaine

Dénomination

Titre

Phaéton effrayé par le signe du lion

Précision auteur

Dijon, 1756 ; Florence, 1795 ; L'artiste naît à Dijon où il suit, dès 1770, les cours d'art de l'Académie de Peinture et de Sculpture, récemment créée par François Devosge. En 1776, les Etats de Bourgogne fondent un Prix de Rome, organisé et réglé suivant les statuts de l'Académie royale. Il en remporte le premier prix : un séjour de quatre ans à Rome. Gagneraux restera en Italie, d'abord à Rome, puis après les émeutes contre les Français à Florence, jusqu'à sa mort tragique en 1795. A partir de 1784, il reçoit des commandes d'Italie, de France et de Suède et acquiert une grande renommée dans les milieux artistiques. Ses liens avec la cour de Suède sont nombreux, à la suite des deux visites et de la reconnaissance de son talent par le roi Gustave III (14 mars et 14 avril 1784)

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1795

Matériaux - techniques

Mesures

H. en cm 40 ; l. en cm 57.5

Inscriptions

signature, date

Précisions inscriptions

signé daté en bas à droite, inscription noire : B. Gagneraux ; 1795

Précisions sujet représenté

Ce sujet mythologique est tiré du livre II des Métamorphoses d'Ovide : héros grec, Phaéton est le fils du titan Hélios et de la nymphe Clymené qui l'élève dans le secret. Adulte, découvrant son origine, il demande, en signe de reconnaissance de sa filiation, de conduire une journée le char du Soleil. Dans le tableau de Gagneraux, le jeune homme vient de découvrir deux des terribles signes du zodiaque, les deux constellations de l'été, les plus proches sur le cercle zodiacal : le cancer et le lion. Effrayé et novice, il perd le contrôle des chevaux, provoquant des désastres sur la terre (l'incendie des récoltes) et sa condamnation immédiate par Zeus. L'élément central de la composition, le quadrige, enfermé dans une ellipse, montre la science de l'artiste, dans la représentation de ces animaux. Virtuosité qui devance les oeuvres postérieures de Gros ou de Delacroix

Source représentation

fable : sur la mythologie, Ovide : Les Métamorphoses d'Ovide (Livre 2)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, achat, Mâcon, musée des ursulines

Date acquisition

1968

Ancienne appartenance

Galerie, Galerie HEIM (Londres)

Informations complémentaires

Exposition

100 peintures des collections, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai/26 Septembre 1999. Un peintre Bourguignon dans la Rome néo-classique, Galerie Borghèse, Rome ; Musée des Beaux-Arts, Dijon, 1983 Bénigne Gagneraux, Stockholm, 1849

Bibliographie

100 peintures des collections, Catalogue d'exposition, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai / 26 septembre 1999.

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