A.413
Quatre études de paysages
Paris, 1828 ; Paris, 1890
France
H. 10.3 ; l. 13.7
signé
signature visible uniquement sur le carton placé en bas à gauche dans le cadre de la troisième étude : Eug Deshayes
Huile sur bois à l'exception de l'oeuvre en bas à droite (huile sur papier collée sur carton)
Une certaine unité a été recherchée par l'artiste familier des paysages aux ciels clairs, aux arbres qui s'y découpent élégamment, comme s'il avait voulu établir deux lignes d'horizon en rassemblant les petites peintures deux par deux; calmes et plates pour la partie supérieure, plus contrastée et mouvementée pour la partie basse, ce qui renforce également une idée de premier plan comme dans n'importe quelle composition paysagère classique. Bufs traversant un pont de la gauche vers la droite; berger avec ses moutons, isolé comme un point de fuite entre la perspective des peupliers; démonstration d'une culture picturale du paysage - celle du Lorrain - avec les arbres au tronc ployé par un vent dominant ou bien vieilli, déformé par les ans, inscrivant leurs arabesques sur des ciels clairs. Tout ce savoir peindre, exprimé dans des petits formats, n'a pourtant pas permis à Eugène Deshayes d'obtenir une réelle postérité. (Marie Lapalus)
propriété de la commune, legs, Mâcon, musée des ursulines
1897
Duché Marie-Charlotte
Le legs de Mademoiselle Duché (1897) réserve des surprises. Ces quatre petites compositions étaient attribuées à Charles François Daubigny. Leur démontage a permis, après quelques hésitations et comparaisons avec la signature de l'assemblage suivant, de découvrir le début d'un prénom Eug[ène] et le début du nom Des[hayes].
Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril
Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot