A.414 ; BA1.437 H.286 (Inv. Magnien)
Trois études de paysages
Paris, 1828 ; Paris, 1890 ; La réduction dans un 'format de poche' sur le panneau central d'un paysage classique, telles les compositions achevées de Valenciennes (1750 - 1819) ou de Michallon (1796 - 1882), n'aurait pas suffi à nous montrer l'originalité d'Eugène Deshayes. En revanche les deux peintures inscrites dans l'ovale affirment ses capacités à inventer l'étrangeté. Ces paysages oniriques nous renvoient, avec celui conservé au Louvre, dans un univers fait d'architectures curieusement difformes, allongées à l'excès et s'inscrivant dans une nature qui a les mêmes propriétés. Les teintes sourdes et nettement plus chaudes que dans les autres ' études ' mâconnaises, confèrent à l'ensemble, composé en triptyque, un charme certain et nous transposent dans un passé iconographique et pictural beaucoup plus lointain que celui de ces peintures réalisées au milieu du 19e siècle. (Marie Lapalus)
France
1/ H. 8.5 ; l. 6.2 ; 2/ H. 10.3 ; l. 13.9 ; 3/ H. 8.5 ; l. 6.2
signé
signé en bas à gauche de l'étude centrale : E Deshayes
propriété de la commune, legs, Mâcon, musée des ursulines
1897
Duché Marie-Charlotte
le démontage de ces trois petites compositions a révélé une signature effaçant l'anonymat du cartel apposé sur le montage à l'occasion du legs effectué par Mademoiselle Duché en 1877
Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril
Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot