A.327 - 2007.0.7.22 ; 675 (Inv. F.N.A.C :) ; 2007.0.7.22 (Transfert de propriété)
Philémon et Baucis
Saint Ambreuil, 1868 ; Neuilly-sur-Seine, 1926
France
H. en cm 115 ; l. en cm 146.5
inscription, tampon
Grande étiquette : 675 / Philémon et Baucis / par M. Adolphe Déchenaud ; tampon : Dorure encadrement / MARCHAND / 15, rue des Petits champs, 15 / PARIS ; A L'ACADEMIE / DE PEINTURE / 47 rue vivienne 47 ; Cartel doré : Philemon et Baucis / par Mr DECHENAUD / Envoi de l'Etat - 1891
C'est lors des années passées entre 1879 et 1882 à l'institution Daix-Borgne à Neuilly, sous la bienveillante et admirative attention d'un maître de dessin, que Adolphe Déchenaud révéla une précoce disposition artistique. Cette spontanéité à s'exprimer avec une facilité réjouissante alerta d'emblée le coeur d'un père, ô combien à l'époque pourvu d'une grande ouverture d'esprit, qui laissa son fils devenir artiste sans lui imposer des contraintes inavouables. A près de quinze ans, il le fait entrer au réputé atelier Julian. Deux ans plus tard, il accède à l'Ecole des Beaux-Arts avec le vif espoir de se présenter à différents concours dont, bien sûr, le prix de Rome. Ainsi, en 1891, à vingt-trois ans, il reçoit le second prix de Rome pour le tableau de Philémon et Baucis présenté ici. De nombreux peintres s'intéresseront à ce thème antique de l'accueil généreux, par ce couple d'humbles mortels, de Jupiter et de son fils Mercure, alors qu'ils apparaissaient sous les traits d'égarés et d'affamés déambulant en Phrygie, terre, semble-t-il, peu hospitalière. Déchenaud se présenta, dans l'espérance de rejoindre la Villa Médicis, chaque année jusqu'en 1894 où, enfin, il obtient le premier prix de Rome. De sorte que l'on perçoit dans ce tableau tout le poids de l'académisme, avec cette perspective de plaire à un jury empêtré dans ses codes rigoureux où sont formulés qu'en dehors de ceux-ci, il n'y a pas de salut. Cependant, au-delà de ces contraintes, on appréhende une indéniable science de la composition et un métier, déjà très sûr, qui s'exprimera par la suite plus librement dans les portraits, et surtout les scènes de genre où il excellera. JCC
propriété de la commune, transfert de propriété de l'Etat à titre gratuit, Mâcon, musée des ursulines
2007
propriété de l'Etat ; Collection publique, Fonds National d'Art Contemporain (déposé en 1891)
Peintures d'histoire, Elles font des histoires !, Mâcon, du 10 février au 23 mai 2004
Cahiers d'inventaire n° 6/7, nu, histoire, 2005