Arquebuse (à rouet)

N°Inventaire

861.1.410 ; 291 (Registre des entrées (1865-1969)) ; 186 (Testament de Charles Picot) ; 213 (Catalogue 1891) ; M 49 (Musée Militaire)

Domaine

Dénomination

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur en cm 19.8 ; Longueur en cm 129.5 ; Epaisseur en cm 9.9

Inscriptions

poinçon

Précisions inscriptions

poinçon : Poinçon sur le canon. 2 lettres surmontées d'un point cerclé : O.S.

Description

Décor d'incrustations de filets et de plaques d'os gravées ou sculptées en bas-relief. ; L'arquebuse est composée d'un canon hexagonal rayé portant un poinçon. Elle est entièrement recouverte d'un décor d'incrustations de filets et de plaques d'ivoire, gravées ou sculptées en bas-relief. Disposé à l'intérieur d'un réseau végétal stylisé, il réunit un répertoire des animaux que l'on chasse, qu'ils soient réels ou fantastiques. Voisinent ainsi sangliers, ours, renards, lapins, cerfs, lions, chiens et toutes sortes d'oiseaux, parmi des licornes, griffons et des monstres marins. Le graveur n'a manifestement pas cherché à détourer systématiquement les plaques d'ivoire pour leur donner la forme d'une figure caractéristique, mais il s'est souvent efforcé d'habiter des formes préexistantes. Cette manière de procéder, qui ne produit pas toujours des réussites, a le mérite de donner à cette composition une liberté plus grande et une forte exubérance décorative. La joue droite garnissant le tiroir de la crosse porte une représentation de chasse au sanglier, tandis que la partie gauche figure la traque d'un cavalier tombé de sa monture et transpercé par la lance d'un de ses poursuivants. peut-être pourrait-on y voir , pour rester dans le cadre de la thématique cynégétique, la figure d'Actéon après qu'il ait été métamorphosé en cerf. La partie inférieure porte un décor de mascarons, une femme nue debout dans un décor d'architecture, les figures de Vénus et l'Amour et un héron dans un cartouche. La plaque d'épaule est ornée d'armoiries comprenant l'aigle bicéphale du Saint-Empire sous une couronne et le collier de la Toison d'or. (P.P ; Canon hexagonal rayé). Un poinçon 'OS' et point encerclé. Platine à rouet, décor gravé de feuillages. Le fût est incrusté de plaques d'ivoire; décor végétal, animaux (scènes de chasse); une scène de guerre (cavaliers transperçant un ennemi, Vénus et l'Amour) ; une femme nue sous un dais. Quelques plaques sculptées (têtes). Plaque d'épaule: un blason: de ... à l'aigle bicéphale de ... , chargé d'un écu de ... chargé à son tour d'un écu de ... . Couronne; collier de l'arbre de la Toison d'Or (2). Ecu: sous une couronne de duc. Aigle éployé, bicéphale, auréolé, collier de la Toison d'Or, dont la langue sort du bec; chargé d'un écu écartelé : aux 1 et 4: 2 (?) fasces; aux 2 et 3: un lion; en abyme, un autre écu, parti : au 1: une bordure; au 2 (illisible)

Lieu de création/utilisation

Allemagne (?, lieu de création)

Utilisation / Destination

Statut juridique

propriété de la commune, legs, Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie

Date acquisition

1861

Ancienne appartenance

Collection privée, Picot Charles, 1861

Localisation

Exposition

Histoires d'ivoire, collection du musée du Louvre et des musées de Châlons-en-Champagne. Châlons-en-Champagne, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, 6 juillet 2007 - 13 janvier 2008. (n°5) Pourquoi un nouveau Musée : musée municipal, Châlons-en-Champagne, 19 juin - 6 septembre 1982.

Bibliographie

Exposition Charles Picot collectionneur (1789-1861), de la chambre des merveilles au musée. Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, du 17 mai 2008 au 11 janvier 2009. (n° 45 p.77) Catalogue exposition 'Histoire d'ivoire', Philippe Malgouyre, Philippe Pagnotta, Châlons-en-Champagne, 2007. (N° 5, p 136-137) Jean-Pierre Ravaux, Bernard Chertier, Monique Bordier, Hervé Maillot : Pourquoi un nouveau Musée. Les richesses ignorées du Musée de Châlons-sur-Marne, 1982 (p. 7) Rietstap : Armorial général, Tome I. Elderen : principauté de Liège et de Clèves. Armes modernes: aux 1 et 4 de gueules à cinq fusées d'argent accolées en fasce; aux 2 et 3 : de Trazegnies (qui est, d'après Rietstap tome 2 , p 933: bandé d'or et d'azur; à l'ombre d'un lion brochant sur le tout; à la bordure engrelée de gueules; sur le tout un écu chargé de cinq fleurs lys de gueules, posées 2, 1 et 2. (Cette bibliographie concerne cette armoiries, mais pas l'objet 861-1-410 de cette notice)) Gallia Christiana, Tome III (Colonnes 911-912) : Jean-Louis Elderen : 17 août 1688 + 1 février 1694. (Cette bibliographie concerne ce personnage, mais pas l'objet 861-1-410 de cette notice) Testament de Charles Picot : codicille sans date, entre le 27 janvier 1857 et le 21 mai 1857, Composé des numéros 179 à 186 (N° 186)