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Plateforme ouverte du patrimoine

La mort de Cléopâtre

Identification du bien culturel

N°Inventaire

976.7.1

Dénomination

Titre

La mort de Cléopâtre

Précision auteur

Blanchard Jacques : ?, 1600 ; ?, 1638 ; nationalité : Française

Genre

masculin

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1630 vers

Matériaux - techniques

Mesures

H x L en cm sans cadre 110,3 x 145,7 ; H x L x E en cm avec cadre 132 x 166,8 x 7,5 ; Hauteur en cm 110,3 ; Largeur en cm 145,7 ; Hauteur avec cadre en cm 132 ; Largeur avec cadre en cm 166,8 ; Épaisseur avec cadre en cm 7,5

Inscriptions

numéro, numéro, inscription

Précisions inscriptions

marque de transit, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut, ANDRÉ CHENUE SA ; numéro, sur le cadre, au dos : en haut, au crayon noir, 24 ; annotation, sur le cadre, au dos : en haut, au crayon noir, illisible ; marque de l'encadreur, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut à droite, Atelier Schaefer ; numéro, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut à droite, effacé, [21 . 5. 76] / 53 ; numéro, sur le cadre, au dos : en bas, peint, 208 [illisible] ; marque d'exposition, étiquette, sur le cadre, au dos : à gauche, Montréal 1993 ; marque de musée, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut à gauche, imprimée, O.M. DEPT / N° 0549 / Date Photographed ; marque de transit, étiquette, sur le châssis, à droite : LEMOINE PERIGNON & CIE ; marque de transit, étiquette, sur le châssis, à gauche : ANDRÉ CHENUE & FILS ; marque de fabricant, sur le châssis, en haut : à gauche, au pochoir, 202XT ; marque de fabricant, sur le châssis, en haut : à gauche, au pochoir [masqué par le renfort, récol. 2015], 9 LP ; numéro, sur le châssis, en haut : à droite, peint [masqué par le renfort, récol. 2015], 134 ; annotation, sur le châssis : à la craie [masqué par le renfort, récol. 2015], 202 x T Lo 153 21 5 ; annotation, étiquette, sur le châssis : manuscrite [masqué par le renfort, récol. 2015], E.D.R. ; Marquage numéro d'inventaire, sur l'objet

Description

Huile sur toile ; Cléopatre gît allongée sur un lit, la tête couronnée renversée, le teint cadavérique ; à son chevet une servante, de dos, tient la couronne de la main gauche ; à ses côtés, une servante morte adossée au lit ; dans le fond, un soldat.

Précisions sujet représenté

Histoire antique

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Reims, musée des beaux-arts

Date acquisition

1976

Ancienne appartenance

CHRISTIES, 1976/05/21, Londres;Collection privée, CAVENDISH, Bakewell, Chatsworth House

Informations complémentaires

Commentaires

Vaincus par Octavien à Actium, en 31 avant J.-C., Antoine et Cléopâtre se suicidèrent en Égypte. La reine est découverte, ici, par l’une de ses servantes, maintenant la couronne de sa main, alors qu’une autre a suivi sa maîtresse dans la mort. La vipère, instrument du suicide selon la légende, est absente de cette composition dont les dimensions ont peut-être été réduites en bas et à droite. Jacques Blanchard a ramené de son séjour en Italie un goût pour les forts contrastes de luminosité, comme ici entre l’arrière-plan sombre, d’où émerge un soldat, peut-être Antoine, et, plus proche du spectateur, un coloris chaleureux et une lumière argentée. De légers empâtements jaunes se voient dans le haut de la chevelure de la servante vue de dos, sur le rideau ou sur certains drapés bien en lumière. La couleur de la tenture, que le peintre affectionne, car on la retrouve dans d’autres œuvres, ponctue d’ailleurs la composition puisque c’est aussi celle du lit sur lequel le cadavre de la reine est étendu. Notons aussi l’évocation sans complaisance des cadavres aux couleurs verdâtres et des touches venant rompre la monotonie de grandes plages homogènes, ceinture verte de la servante, bandeau bleu dans ses cheveux, reflets bleutés sur le casque du soldat. Cet artiste est l’un de ces grands peintres français du XVIIe siècle à avoir fait le voyage d’Italie. Il séjourne deux années à Rome et deux autres à Venise. Ce grand foyer de ralliement des futurs « coloristes » semble l’avoir particulièrement marqué, à l’instar de l’école de Fontainebleau. Lorsque éclatera la querelle du coloris, Blanchard, qui avait été nommé peintre du roi en 1636, sera l’un des champions des « rubénistes » qui verront en lui, au côté de Simon Vouet, l’instigateur du renouveau de la peinture française. [P. Le Chanu, 2017]

Exposition

Cléopâtre, diva pour l'éternité, Bundeskunsthalle de Bonn Lignes et couleurs - Chefs-d'oeuvre de la collection du Musée des Beaux-Arts de Reims, du XVIIe au XXe siècle, Seoul Arts Center Jacques Blanchard: 1600-1638, Musée des Beaux-Arts de Rennes Die Galerie der Starken Frauen, Hessisches Landesmuseum de Darmastdt Grand Siècle : Peintures françaises du XVIIe siècle dans les collections publiques françaises, Musée Fabre de Montpellier Grand Siècle : Peintures françaises du XVIIe siècle dans les collections publiques françaises, Musée des Beaux-Arts de Rennes Grand Siècle : Peintures françaises du XVIIe siècle dans les collections publiques françaises, Musée des Beaux-Arts de Montréal De Nicolo dell'Abate à Nicolas Poussin. Aux sources du classicisme, 1550-1650, MEAUX, Musée Bossuet Cinq ans d'acquisitions des musées de Reims, Musée des Beaux-Arts de Reims

Bibliographie

Le Guide. Chefs-d'oeuvre du musée des Beaux-Arts de Reims, Paris, 2017 (LE CHANU Patrick, notice "La Mort de Cléopâtre", page 60, reproduction couleur (détail) pages 20-21 et page 61.) Figures de différents caractères, Paris, 2005 (Reproduction page 134, cité pages 137-145.) Lignes et couleurs - Chefs-d'oeuvre de la collection du musée des Beaux-Arts de Reims, du XVIIe au XXe siècle, Séoul, 2004 (LE CHANU Patrick, notice en japonais pages 46 et en français page 188, reproduction couleur page 47.) Cléopâtre dans le miroir de l'art occidental, Milan, 2004 (SCHEFER Jean-Louis, "Une Mort de Cléopâtre", pages 71-75, Fig. 1, reproduction couleur page 71, cité pages 73-75.) Le musée des Beaux-Arts de Reims, Paris (N°24 cité et reproduction couleur page 31.) Jacques Blanchard 1600-1638, Rennes, 1998 (N°28 notice page 132, reproduction couleur page 133.) Dossier de l'Art, n°45 - mars 1998, Paris, 1998 (n° 45, cité et reproduction couleur page 62.) Frontières et passages, Rouen, 1998 (Cité page 451.) Catalogue des peintures françaises du XVIIe siècle du Musée des Beaux-arts de Reims, Paris, 1997 (N°1 notice pages 23-25 (Tome I), Fig. 1 reproduction couleur, Fig. 1a reproduction couleur (détail) (Tome II).) Museart n°74, Paris, 1997/09/01 (N°81 cité et reproduction page 21 (source non trouvée).) Une fiction de l'oeil, Reims, 1995 (Cité pages 42-43, reproduction (détail) pages 45 et 61.) Die Galerie der Starken Frauen. La Galerie des Femmes Fortes, Munich, 1995 (NEYSTERS Silvia, n°135 notice page 286, reproduction couleur page 287.) Grand Siècle. Peintures françaises du XVIIe siècle dans les collections publiques françaises, Montréal, 1993 (HILAIRE Michel, n°30 notice pages 127 et 129, reproduction couleur page 128.) De Nicolò dell’Abate à Nicolas Poussin : aux sources du Classicisme 1550-1650, Meaux, 1988 (BIASS Sophie, n°53 notice page 184, reproduction page 185.) La revue du Louvre et des Musées de France, 5/6 - 1979, Paris, 1979 (ROSENBERG Pierre, "Tableaux français du XVIIe siècle" pages 401-406, n°11 note cité page 406.) La revue du Louvre et des Musées de France, n°5/6-1976, Paris, 1976 (Note n°8 cité et reproduction page 340.) Fine Old Master Pictures, Londres, 1976 (N°53 notice page 15.) Art de France - 1961, Paris, 1961 (Cité pages 79 et 86, n°19 reproduction (source non trouvée).) Catalogue of important pictures by old masters from The Chatsworth collection, Londres, 1958 (N°7 notice page 8.)

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