D. 90.1.1 ; P.956 ; D. 90.1.1
Intérieur de l'église Saint-Symphorien à Versailles
Paris, 1723 ; Paris, 1807/09/10
France
1772
H. 57,5 cm, l. 52 cm, P. 4,7 cm (avec cadre) ; H. 43 cm, l. 36 cm (sans cadre)
signé, daté
Inscription ; "Demachy 1772" (En bas à droite) ; "MUSÉE CARNAVALET" (Au dos, sur le chassis, En haut) ; Transport "ANDRÉ CHENUE ET FILS" (Au dos sur le cadre, En haut à gauche) ; Transport "LEMOINE PÉRIGNON & Cie" (Au dos sur le cadre, A droite) ; "645" (Au dos, Sur le chassis, au centre) ; "P.956" (x2) (Au dos, sur le chassis, en bas à gauche, En bas à droite) ; Signé et daté "Demachy 1772" (peu lisible) sur le soubassement de la colonne
L'église est peinte sur un plan basilical avec une nef et deux bas-côtés dont un seul est visible ici. Des colonnes cannelées soutiennent l'entablement, la voûte à caissons est percée de fenêtres à pénétration. A cause du point de vue, légèrement décentré, la colonne du premier plan cache une partie du tableau du ch?ur. Le peintre a représenté les deux colonnes qui soutenaient initialement la tribune d'orgue et qui furent supprimées ensuite pour pallier à des problèmes de sons parasites. Un rapprochement a pu être fait avec le dessin du musée de Dijon attribué à Jean-François Colson qui présente lui aussi deux colonnes. L'artiste donne l'impression d'une église plus haute qu'elle n'est en réalité et les personnages paraissent, dans ce rapport faussé, plus petits. L'architecture est animée de jeux de lumière et de personnages.
L'église est peinte sur un plan basilical avec une nef et deux bas-côtés dont un seul est visible ici. Des colonnes cannelées soutiennent l'entablement, la voûte à caissons est percée de fenêtres à pénétration. A cause du point de vue, légèrement décentré, la colonne du premier plan cache une partie du tableau du choeur. La seule liberté que l'artiste ait prise est la représentation de deux colonnes au premier plan qui soutiennent les tribunes et qui n'ont pas existé. Un rapprochement a pû être fait avec le dessin du musée de Dijon attribué à J.F. Colson qui présente lui aussi deux colonnes. L'artiste donne l'impression d'une église plus haute qu'elle n'est en réalité et les personnages paraissent, dans ce rapport faussé, plus petits. L'architecture est animée de jeux de lumière et de personnages
1772
propriété de la commune, Paris, musée Carnavalet
Collection musée Carnavalet (1908)
dépôt, échange, Versailles, musée Lambinet
1990
"Versailles vu par les peintres : de Demachy à Lévy-Dhurmer", Versailles > Musée Lambinet (1992/04/02 - 1992/07/12)
(p. 30) ; (p. 16, repr. 12) ; (p. 166, repr. 956) ; (p. 44, n° 122)