D. 90.1.2 ; P.957
Intérieur de la chapelle de la Providence à la cathédrale Saint-Louis
Paris, 1723 ; Paris, 1807/09/10
masculin
France
1772
H. 57 cm, l. 51,8 cm, P. 5 cm (avec cadre) ; H. 43,2 cm, l. 36,2 cm (sans cadre)
inscription ; Transport "ANDRÉ CHENUE ET FILS" (Au dos sur le cadre, En haut à gauche) ; "MUSÉE CARNAVALET" (Au dos, sur le chassis, au centre) ; Transport "LEMOINE PÉRIGNON & Cie" (Au dos sur le cadre, à droite) ; "P.957" (Au dos, sur le chassis, au bas à gauche) ; "P.957" (Au dos, sur le chassis, En bas à droite)
Cette vue présente à la cathédrale Saint-Louis de Versailles, la chapelle de la Providence construite en 1764 par Jean-François Trouard, le même architecte que celui de l'église Saint-Symphorien de Versailles. Conçue pour les catéchismes, elle prit le nom de la chapelle de la Providence en 1826. L'artiste se place à l'entrée de la nef de forme rectangulaire. Les colonnes délimitant le chœur où se trouve l'autel (déplacé depuis), coupent la chapelle en deux parties, ce qui permettait de séparer les garçons des filles. Le peintre présente les hommes au premier plan, et derrière l'autel du chœur, deux femmes se dirigent vers l'autre partie. Trois prêtres officient devant un groupe d'hommes, un est à genoux, certains élèves du premier plan, peu attentifs, semblent regarder le peintre. On reconnaît les colonnes ioniques qui supportent un entablement à modillons et la coupole à caissons ainsi que les médaillons d'Augustin Pajou représentant les apôtres, dont trois sont visibles ici. Il déforme la perspective pour pouvoir représenter la chapelle dans son ensemble ce qui donne plus de hauteur à l'édifice.
Cette vue présente à la cathédrale Saint-Louis, la chapelle de la Providence construite en 1764 par Jean-François Trouard, le même architecte que celui de l'église St-Symphorien. Conçue pour les catéchismes, elle prit le nom de la chapelle de la Providence en 1826. L'artiste se place à l'entrée de la nef de forme rectangulaire. Les colonnes délimitant le choeur où se trouve l'autel (deplacé depuis), coupent la chapelle en deux parties ce qui permettait de séparer les garçons des filles. Le peintre présente les hommes au premier plan, et derrière l'autel du choeur, deux femmes se dirigent vers l'autre partie. Trois prêtres officient devant un groupe d'hommes, un est à genoux, certains élèves du premier plan, peu attentifs, semblent regarder le peintre. On reconnaît les colonnes ioniques qui supportent un entablement à modillons et la coupole à caissons ainsi que les médaillons d'Augustin Pajou représentant les apôtres, dont trois sont visibles ici. Il déforme la perspective pour pouvoir représenter la chapelle dans son ensemble ce qui donne plus de hauteur à l'édifice
1772 (vers)
propriété de la commune, Paris, musée Carnavalet - Histoire de Paris, Paris
Collection musée Carnavalet (1908)
déposé, Versailles, musée Lambinet
1990
"Versailles vu par les peintres : de Demachy à Lévy-Dhurmer", Versailles > Musée Lambinet (1992/04/02 - 1992/07/12) ; "Le témoin méconnu Pierre-Antoine Demachy", Versailles > Musée Lambinet (2014/01/15 - 2014/05/18)
Breillat Pierre. Ville nouvelle, capitale modèle, Versailles, 1986. Art Lys, (p. 163) ; Gendre Catherine. Musée Lambinet Versailles, Guide, 1991. (p. 31) ; Gendre Catherine. Versailles vu par les peintres : de Demachy à Lévy-Dhurmer, 1992. musée Lambinet, ville de Versailles, (p. 174 à 176) ; Gendre Catherine. Musée Lambinet Versailles, 1997. Versailles, (p. 16, n° 11) ; Bruson Jean-Marie, Leribault Christophe. Peintures du musée Carnavalet, catalogue sommaire, 1999. (p. 166, n° 957) ; Gendre Catherine. Peintures du musée Lambinet à Versailles, 2005. Somogy éditions, (p. 44, n° 123) ; Roussel-Leriche Françoise, Petkowska Le Roux Marie. Le témoin méconnu Pierre-Antoine Demachy, 2013. Magellan & Cie, (p. 138-139, cat. 31)