Ra 63 ; 30110 (Ancien numéro)
type IV dit « du règne conjoint avec Marc Aurèle »
Tête de Lucius Verus ; Portrait de Lucius Verus
161-169
Hauteur en cm 35,5 ; Longueur en cm 26,5 ; Profondeur en cm 27
Les portraits de Lucius Verus adulte (on en connaît une centaine aujourd'hui) datent de son accession au pouvoir, en 161. Cette année-là, Marc Aurèle l’investit de la dignité impériale. Le sculpteur maîtrise ici parfaitement le maniement du trépan (foret). Il rend avec virtuosité et une extrême précision le modelé et le dessin très particulier des mèches du prototype copié, jusqu’à l’arrière et dans la nuque où elles ont un aspect presque végétal. Cette chevelure a souvent été imitée dans le portrait privé de ces mêmes années par les jeunes hommes de l'époque qui cherchaient à être à la dernière mode ; ceux-ci s'évertuaient à reproduire la coiffure de l'empereur, jugé beau et séduisant, comme en témoignent encore bien des portraits de nos musées, souvent pris à tort pour des portraits de Lucius Vérus. Pascal Capus, 2015. ; A la mort d'Antonin, en 161, Lucius Verus partage le pouvoir suprême avec Marc Aurèle. Pendant les huit ans de son règne, il se charge essentiellement des opérations militaires : guerre contre les Parthes et les Germains sur la frontière du Danube. Lorsqu'il meurt en 169, son portrait est multiplié et envoyé dans toutes les provinces. Le Sénat le nomme Divius Verus. Ses restes sont inhumés, comme ceux d'Hadrien, d'Aelius Verus et d'Antonin le Pieux, dans le mausolée d'Hadrien au nord du Tibre. Environ cent portraits connus de Lucius Verus adulte furent créés en 161, date à laquelle Marc Aurèle l’investit de la dignité impériale. Maîtrisant parfaitement le maniement du trépan, le sculpteur qui réalisa cette œuvre a rendu avec virtuosité et une extrême précision le modelé et le dessin très particulier des mèches du prototype copié, et ce jusqu’à l’arrière et dans la nuque où elles ont un aspect presque végétal. Le visage montre évidemment les traits de l’empereur mais répond aussi au stéréotype de l’idéal de beauté masculine du moment, également reflété dans le portrait privé. ; Lucius Verus (130 - 169) Co-empereur avec Marc Aurèle de 161 à 169 Type IV dit « du règne conjoint avec Marc Aurèle » Marbre de Göktepe (Turquie). Les portraits de Lucius Verus adulte (on en connaît une centaine aujourd'hui) datent de son accession au pouvoir, en 161. Cette année-là, Marc Aurèle l’investit de la dignité impériale. Le sculpteur maîtrise ici parfaitement le maniement du trépan (foret). Il rend avec virtuosité et une extrême précision le modelé et le dessin très particulier des mèches du prototype copié, jusqu’à l’arrière et dans la nuque où elles ont un aspect presque végétal. Cette chevelure a souvent été imitée dans le portrait privé de ces mêmes années par les jeunes hommes de l'époque qui cherchaient à être à la dernière mode ; ceux-ci s'évertuaient à reproduire la coiffure de l'empereur, jugé beau et séduisant, comme en témoignent encore bien des portraits de nos musées, souvent pris à tort pour des portraits de Lucius Vérus. ; Représenté à l'âge d'une trentaine d'années, lors de son avènement avec Marc Aurèle, Lucius Verus vit son portrait largement diffusé dans tout l'Empire. Malgré des états de conservation et des factures différentes on remarquera la similitude des traits de ces répliques (Le regard de Rome) qui remontent toutes à un seul et même prototype officiel. Celle-ci se distingue par un travail particulièrement achevé de la volumineuse chevelure bouclée et de la barbe. Elle est très proche de celle du buste du Musée du Capitole (Fittschen et Zanker, t. I, 1985, p. 79-81, n° 73 et pl. 84-85). Selon les ateliers, les sculpteurs et leurs capacités techniques, le temps de réalisation dont on disposait et l'utilisation prévue, ces oeuvres, même élaborées à Rome, pouvaient ainsi varier de l'une à l'autre. [Daniel Cazes]
Lucius Verus (130 - 169) Co-empereur avec Marc Aurèle de 161 à 169. Les portraits de Lucius Verus adulte (on en connaît une centaine aujourd'hui) datent de son accession au pouvoir, en 161. Cette année-là, Marc Aurèle l'investit de la dignité impériale. Le sculpteur maîtrise ici parfaitement le maniement du trépan (foret). Il rend avec virtuosité et une extrême précision le modelé et le dessin très particulier des mèches du prototype copié, jusqu'à l'arrière et dans la nuque où elles ont un aspect presque végétal. Cette chevelure a souvent été imitée dans le portrait privé de ces mêmes années par les jeunes hommes de l'époque qui cherchaient à être à la dernière mode; ceux-ci s'évertuaient à reproduire la coiffure de l'empereur, jugé beau et séduisant, comme en témoignent encore bien des portraits de nos musées, souvent pris à tort pour des portraits de Lucius Vérus.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826-1828, date de découverte)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
130 - 169 Co-empereur avec Marc Aurèle de 161 à 169 ; (130-169), co-empereur avec Marc Aurèle de 161 à 169.
Le regard de Rome, museu nacional arqueoliogic, Tarragone, 31/03/1995 - 18/06/1995 Le regard de Rome, muséo nacional de arte Romano, Mérida, 07/07/1995 - 24/09/1995 Le regard de Rome, musée saint-Raymond, Toulouse, 13/10/1995 - 31/12/1995 Le regard de Rome, Rome, 09/02/1996 - 24/04/1996 L'image et le pouvoir, musée Saint-Raymond, Toulouse, 19/11/2011 - 18/03/2012 L'image et le pouvoir, Forum antique de Bavay, 12/09/2013 - 14/01/2014
Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (p. 66-67, n° 128.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (p. 116-117, n° 207.) Du Mège (Alexandre), Description du Musée des Antiques de Toulouse, catalogue manuscrit, Paris, 1844, (n° 369.) Ernest Roshach, Antiquités : musée des Augustins, Objets d'art : musée Saint-Raymond, Toulouse, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 63.) Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 63.) Bernoulli (J.-J.), Römische Ikonographie. II : Die Bildnisse der römischen Kaiser. 2 : Von Galba bis Commodus, Stuttgart-Berlin-Leipzig, 1891, (p. 210, n° 41.) Ernest Roschach, Catalogue des musées archéologiques de la ville de Toulouse : musée des Augustins, musée Saint-Raymond, Toulouse, Roux et Cléder, 1892 (p. 34, n° 63.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 83, n° 987.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (p. 44, n° 63.) Bulletin municipal de la Ville de Toulouse, Toulouse, 1936, (p. 651.) Wegner (Max), Die Herrscherbildnisse in antoninischer Zeit, Berlin, 1939 (Das römische Herrscherbild ; II,4), (p. 247.) François Braemer, "Les portraits antiques trouvés à Martres-Tolosane" dans Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1952-1953 (p. 145.) Wegner (Max), "Verzeichnis der Kaiserbildnisse von Antoninus Pius bis Commodus", II dans Boreas, III, 1980, p. 12-116. (p. 62.) Le regard de Rome, Tarragone, Mérida, Toulouse et Rome, 1995, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1995 (p. 168.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 125.) Rosso, Emmanuelle, L'image de l'empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2006 (p. 463-465, n° 222.) L'image et le pouvoir, le siècle des Antonins. Exposition Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, du 19 novembre 2011 au 18 mars 2012, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2011 (p. 56.) Jean-Charles Balty, Daniel Cazes et Emmanuelle Rosso, Sculptures antiques de Chiragan (Martres-Tolosane) : Les portraits romains, 1 : Le siècle des antonins, 1.2, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2012 (p. 38, 39; fig. 34, 35, 36, 37. p. 235, 236, 237, 238, 239, 240, 242; fig. 161, 162, 164, 166, 168, 172, 173.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 156)