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    POP | Plateforme ouverte du patrimoineEnlèvement de Perséphone

    Enlèvement de Perséphone

    Notice joconde 05630000302
    Référence de la notice
    05630000302
    Nom de la base
    Collections des musées de France (Joconde)
    Date de création
    10 août 2016
    Date de mise à jour
    28 juillet 2022
    Rédacteur de la notice
    équipe du musée Saint-Raymond
    Crédits photographiques
    © Daniel Martin, Licence Ouverte

    Identification du bien muséal

    Numéro d'inventaire
    Ra 152 ; 30358 (Ancien numéro)
    Domaine
    archéologie ; sculpture ; romain
    Dénomination
    bas-relief
    Titre
    Enlèvement de Perséphone

    Contexte de création - contexte historique

    Période de création
    1er siècle
    Découverte / collecte
    Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1897-1899, date de découverte) ; (Joulin Léon, découvreur)

    Description du bien muséal

    Matériaux et techniques
    marbre (bas-relief)
    Mesures
    Hauteur en cm 43 ; Largeur en cm 46 ; Profondeur en cm 4,5 ; Poids en kg moins de 10
    Description
    Les tableautins de marbre sont très rares. Ils s'inspirent du tableau peint (en grec pinax, en latin tabula) si fréquent dans les belles demeures. Celui-ci illustre le mythe grec de l’enlèvement de Perséphone (Proserpine pour les Romains). Surgissant, sur son quadrige, d'une crevasse ouverte dans un champ de Sicile, le dieu des Enfers, Pluton, enlève Proserpine, dont il est épris. La jeune femme est saisie par l’effroi de ce rapt sous le regard surpris d’une de ces compagnes. Le serpent, animal associé à Proserpine, tente d’arrêter les roues du char. Une autre compagne de Proserpine tente de couper les harnais du quadrige pour sauver la jeune déesse. Minerve, armée, affronte Mercure qui indique la route des Enfers à l'attelage conduit par un amour-cocher. L’une des attributions du dieu messager est de guider le passage du monde des vivants à celui des morts. La présence des amours s’explique par le fait qu’ils sont responsables des sentiments amoureux de Pluton envers Proserpine. L’un d’entre eux couronne le couple, montrant le mariage prochain tandis que le dernier gène Minerve dans sa tentative de sauvetage. Pascal Capus, 2016.
    Sujet représenté
    (couronne, casque, bouclier, lance, quadrige, serpent, pluton, proserpine, eros, minerve, mercure, enlèvement de Proserpine)
    Précisions sur le sujet représenté
    Ce bas-relief romain illustre un mythe grec de l'enlèvement de Perséphone. Surgissant, sur son quadrige, d'une crevasse ouverte dans un champ de Sicile, le dieu des Enfers Pluton, enlève Proserpine, dont il est épris. La jeune femme est saisie par l'effroi de ce rapt sous le regard surpris d'une de ces compagnes. Le serpent, animal associé à Proserpine, tente d'arrêter les roues du char. Une autre compagne de Proserpine, tente de couper les harnais du quadrige, pour sauver la jeune déesse. Minerve, armée, affronte Mercure qui indique la route des enfers à l'attelage conduit par un amour-cocher. L'une des attributions du dieu messager est de guider le passage du monde des vivants à celui des morts. La présence des amours s'explique par le fait qu'ils sont responsables des sentiments amoureux de Pluton envers Proserpine. L'un d'entre eux couronne le couple, montrant le mariage prochain tandis que que le dernier gène Minerve dans sa tentative de sauvetage.

    Statut juridique

    Statut juridique
    propriété de la commune ; mode d'acquisition inconnu ; Toulouse ; musée Saint-Raymond
    Lieu de conservation
    Toulouse ; musée Saint-Raymond

    Informations complémentaires

    Exposition
    De l'art des Gaules à l'art français, musée des Augustins, Toulouse, 1956 Le cirque romain, musée Saint-Raymond, Toulouse, 12/1990 - 02/1991 Le triomphe de l'Amour : Éros en guerre, Hôtel de Sade, Avignon, 24/06/2004 - 03/09/2004 Grèce & métamorphoses, l'héritage d'Ovide, Musée de l'Ephèbe, Agde, 19/05/2012 - 23/09/2012 Le cheval dans le monde romain, musée et sites archéologique, Vieux-la-Romaine, 17/05/2014 - 02/11/2014
    Bibliographie
    Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 706) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (p. 97-98 et pl. XI, n° 134 E) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 35-36, n° 898.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (p. 66, n° 152.) Bulletin municipal de la Ville de Toulouse, Toulouse, 1936, (p. 835, n° 152 et p. 837 (photo).) De l'art des Gaules à l'art français. Exposition, Toulouse, 1956 (p. 31, n° 34.) Catalogue d'exposition De Carthage à Kairouan, Paris, Musée du Petit-Palais, 1982-1983, (p. 115, n° 162 (bibl. de réf.).) Le cirque romain. Exposition, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 1990 (n° 96.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 74 et 116-117.) Catalogue d'exposition Le Triomphe de l'Amour : Eros en guerre. Une histoire amoureuse de l'humanité, Hôtel de Sade, Avignon, 24 juin - 3 septembre 2004, (n° 58, p. 103.) Programme d'activités du musée Saint-Raymond, mars-septembre 2005, (p. 13.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (p. 257, fig. 144.) L'essentiel des collections 2011, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse (Les guides du MSR.1) (p. 34, 35.) Le cheval dans le monde romain, Amandine Cristina et Vincent Hincker. Editions OREP, 2008. (p. 53.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 92-94, p.159)

    Voir aussi

    Lien vers la notice diffusée sur un autre site
    https://www.wikidata.org/wiki/Q25216237https://villachiragan.saintraymond.toulouse.fr/ark:/87276/a_ra_152
    Référence de la notice
    05630000302
    Nom de la base
    Collections des musées de France (Joconde)
    Date de création
    10 août 2016
    Date de mise à jour
    28 juillet 2022
    Rédacteur de la notice
    équipe du musée Saint-Raymond
    Crédits photographiques
    © Daniel Martin, Licence Ouverte
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    Localisation

    Toulouse ; musée Saint-Raymond