25043
Torque tubulaire à double fermoir
Diamètre en cm 17 ; Poids en gr 404,38
Le bijou se compose d'un corps tubulaire rigide séparé en deux arcs égaux grâce à un premier fermoir sur la nuque, et un deuxième, à l'avant, situé entre la tige et les tampons. Le corps est orné sur les deux-tiers du pourtour de motifs en relief de type plastique, d'inspiration végétale. La partie en contact avec le cou est lisse. Le décor donne l'impression d'une guirlande de fleurs, aux bourgeons et fleurons à peine éclos, torsadée par un double ruban. Les fleurs sont constituées de quatre boutons lisses, d'un bouton gainé, de deux boutons à trois pétales et d'un motif enroulé en coquille d'escargot. Les manchons cylindriques portent un décor exubérant dans la continuité de celui du corps. Cinq fleurs décorent les bagues des tampons. Elle sont composées de quatre pétales formant une couronne externe et de deux pétales de part et d'autre du cœur. D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p.134 et 140-143 ; 2000 ans-2000 images Le bijou se compose d'un corps tubulaire rigide séparé en deux arcs égaux grâce à un premier fermoir sur la nuque, et un deuxième, à l'avant, situé entre la tige et les tampons (extrémités). Le corps est orné sur les deux-tiers du pourtour de motifs en relief d'inspiration végétale. La partie en contact avec le cou est lisse. Le décor donne l'impression d'une guirlande de fleurs, aux bourgeons et fleurons à peine éclos, torsadée par un double ruban. Les manchons cylindriques portent un décor exubérant dans la continuité de celui du corps. Découvert au cours de travaux agricoles dans une vigne, en 1885, il était notamment associé à un brassard en or. Anaell Viollat, d'après la notice d'Hélène Hautenauve extraite du catalogue d'exposition « L'or de Tolosa », 2001. ; Le torque était porté par les guerriers celtes, celui-ci semble avoir été placé, ensuite, dans un dépôt peut-être funéraire, mais plus vraisemblablement votif, en l'honneur d'une divinité chthonienne. (D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p.78-83). ; Description technique Le torque est du même type que le bracelet, mais réalisé différemment puisqu'il n'y avait pas l'impératif des oves. Le bijou se compose d'un corps tubulaire rigide séparé en deux arcs égaux grâce à un premier fermoir sur la nuque, et un deuxième, à l'avant, situé entre la tige et les tampons. Le corps est orné sur les deux-tiers du pourtour de motifs en relief de type plastique, d'inspiration végétale. La partie en contact avec le cou est lisse. Le décor donne l'impression d'une guirlande de fleurs, aux bourgeons et fleurons à peine éclos, torsadée par un double ruban. Les fleurs sont constituées de quatre boutons lisses, d'un bouton gainé, de deux boutons à trois pétales et d'un motif enroulé en coquille d'escargot. Les manchons cylindriques portent un décor éxubérant dans la continuité de celui du corps. Cinq fleurs décorent les bagues des tampons. Elle sont composées de quatre pétales formant une couronne externe et de deux pétales de part et d'autre du coeur. (D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p.134 et 140-143).
Le décor donne l'impression d'une guirlande de fleurs, aux bourgeons et fleurons à peine éclos, torsadée par un double ruban. Les fleurs sont constituées de quatre boutons lisses, d'un bouton gainé, de deux boutons à trois pétales et d'un motif enroulé en coquille d'escargot. Les manchons cylindriques portent un décor éxubérant dans la continuité de celui du corps. Cinq fleurs décorent les bagues des tampons. Elle sont composées de quatre pétales formant une couronne externe et de deux pétales de part et d'autre du coeur. D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p.134 et 140-143
objet en rapport
voir aussi : brassard(25044)
Europe, France, Occitanie, Tarn, Lasgraïsses (lieu d'utilisation)
Peut-être issu d'un atelier installé dans le Sud-Ouest de la France, voire dans le domaine des Volques Tectosages. Ce bijou a été porté, sans doute par un guerrier celte, avant d'être enfoui, dans un dépôt funéraire ou votif. (D'après H. Hautenauve, L'or de Tolosa, p.78-83).
1ère moitié 3e siècle av JC
Europe, France, Occitanie, Tarn, Lasgraïsses (lieu de découverte) ; Découverte fortuite ; (1885, date de découverte)
Découvert au cours de travaux agricoles, dans une vigne, en 1885. Il était associé à un anneau de cheville en or, à des fragments de céramiques, à des ossements d'animaux [porc, cheval et mouton (?)] à deux fragments osseux rubéfiés ainsi qu'à des mottes de terre rubéfiée.
propriété de la commune, achat, Toulouse, musée Saint-Raymond
1885 acquis
l'inventeur (Lasgraïsses)
Nécessité de le manipuler à deux mains, en maintenant toutes les parties solidaires.
L'art celtique en Gaule, musée Borély, Marseille, 15/05/1983 - 15/08/1983 L'Art celtique en Gaule, Orangerie du Luxembourg, Paris, 01/11/1983 - 15/01/1984 L'Art celtique en Gaule, musée d'Aquitaine, Bordeaux, 15/02/1984 - 30/04/1984 L'art celtique en Gaule, musée Archéologique, Dijon, 01/06/1984 - 15/08/1984 I celti, Pallazo Grassi, Venise, 24/03/1991 - 08/12/1991 L'Or de Tolosa, musée Saint-Raymond, Toulouse, 17/10/2001 - 20/01/2002
Cabié (E.), "Bijoux antiques en or découverts à Lasgraïsses", dans Revue du département du Tarn, 1885, (p. 258-262) Cartailhac (Emile), "Les torques et le bracelet d'or de Lasgraïsses", extrait de Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, 3e série, t. III, Paris, 1886, (p. 182-190) Roschach (Ernest), Histoire graphique de l'ancienne province de Languedoc, Toulouse, 1904, (p. 167-168) Beauregard (Comte O. Costa de), "Le torque d'Herczegmaroz (Hongrie) et les colliers d'or gaulois du bassin de la Garonne", dans Congrès de la Société préhistorique de France, Autun, 1907, Le Mans, 1908, Déchelette (Joseph), Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. II. Archéologie celtique ou protohistorique, première partie, Paris, 1910, (p. 1339-1341) Léon Joulin, Les Sépultures protohistoriques dans le Sud-Ouest de la France dans Revue Archéologique, 1912 (p. 31) Bulletin municipal, 1935, (p. 53, n° 3a) Labrousse (Michel), Toulouse antique des origines à l'établissement des Wisigoths, Paris : Ecole Française de Rome, 1968 (Bibliothèque des Ecoles Françaises d'Athènes et de Rome), Paris, 1968, (p. 114-115) Duval (Paul-Marie), Les Celtes, Paris, éditions Gallimard, 1977, (n° 153 et 357-358) Exposition L'art celtique en Gaule, Marseille-Paris-Bordeaux-Dijon, 1983 (n° 143) Eluère (Christiane), L'or des Celtes, L'Office du Livre, Fribourg, 1987, 219. (fig. 129) Cazes (Daniel), "La ville dans ses murs", dans Palladia Tolosa, Toulouse romaine, Toulouse : Musée Saint-Raymond, 1988, p. 61-74. (p. 152-154) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 55) Hautenauve (Hélène), "L'orfèvrerie celtique au Musée Saint-Raymond de Toulouse", dans Le Jardin des Antiques, 2000, 28, p. 9-15. (fig. 1-2) Exposition L'Or de Tolosa,Toulouse, Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques, 2001, Editions Odyssée, 2001 (p. 140-143 n° 76) Courau (Christophe), "Toulouse la rebelle", dans Historia, Paris, Editions Taillandier, mai 2003, n° 677, p. 76 à 87 (ill. p. 78) Eluère (Christiane), L'Art des Celtes, ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre, Editions Citadelles et Mazenod, Paris, 2004, (fig. 236, p. 242) L'essentiel des collections 2011, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse (Les guides du MSR.1) (p. 11)