Bacchus

N°Inventaire

Ra 134-Ra 137 ; 30348 (Ancien numéro)

Domaine

Dénomination

Titre

Bacchus

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur en cm 49 ; Largeur en cm 30 ; Epaisseur en cm 21 ; Hauteur tête en cm 18 ; Largeur tête en cm 17 ; Epaisseur tête en cm 17

Description

Le dieu Bacchus, ici représenté sous les traits d’un jeune adolescent, s’appuie contre un cep de vigne, auquel il est également relié par de nombreux étais et ponts. À l’image de la statue de Diane, découverte à Saint-Georges-de-Montagne, la figure n’était donc pas isolée dans l’espace mais associée à un système de ramifications. Pondération du corps, sinuosité des formes et androgynie semblent conformes à l’art du sculpteur grec Praxitèle, encore « pastiché », huit ou neuf siècles plus tard. Durant cette Antiquité tardive, des sculptures relevant de l’art classique envahissent donc toujours le cadre domestique des élites. Cartel exposition Wisigoths, Rois de Toulouse, 2020 ; Bacchus est en relation avec la nature non civilisée, avec les puissances du monde sauvage. Dieu du vin et du théâtre, il est ici représenté comme un très jeune adolescent appuyé contre un cep de vigne. Les bras projetés assez loin, semblent indiquer que les mains tenaient probablement un canthare et des raisins. L'ensemble pouvait constituer le pied d'une table. Cette sculpture s'inscrit dans la veine des oeuvres de Praxitèle; elle rappelle les corps des éphèbes de l'art grec du 4e siècle avant notre ère. Son allure effeminée lui confère toutefois les caractéristiques des oeuvres romaines des 3e-4e siècles de notre ère. ; Bacchus est en relation avec la nature non civilisée, avec les puissances du monde sauvage. Dieu du vin et du théâtre, il est ici représenté comme un très jeune adolescent appuyé contre un cep de vigne. Les bras projetés assez loin, semblent indiquer que les mains tenaient probablement un canthare et des raisins. L'ensemble pouvait constituer le pied d'une table. Cette sculpture s'inscrit dans la veine des oeuvres de Praxitèle; elle rappelle les corps des éphèbes de l'art grec du 4e siècle avant notre ère. Son allure effeminée lui confère toutefois les caractéristiques des oeuvres romaines des 3e-4e siècles de notre ère. Pascal Capus, 2015. ; Bacchus (le Dionysos grec) est en relation avec la nature non civilisée, avec les puissances du monde sauvage. Dieu du vin et du théâtre, il est ici représenté comme un très jeune adolescent appuyé contre un cep de vigne. L’ensemble constituait probablement le pied d’une table. Cette sculpture rappelle les corps des éphèbes de l’art grec du IVe siècle avant notre ère. Cette statuette représente le jeune dieu Bacchus, le Dionysos des Grecs. Elle s’inspire du style de Praxitèle, le célèbre sculpteur grec du IVe siècle avant notre ère. Les longs cheveux sont retenus, au-dessus du front, par la mitra, une bandelette qui faisait office de diadème et symbolisait la royauté chez les souverains grecs orientaux. Le bras droit devait tenir une grappe de raisin ou bien un récipient à verser, symbolisant le vin que le dieu avait apporté d’Orient en Occident. La branche contre laquelle le jeune homme se tient laisse supposer que cette statuette appartenait à un groupe qui constituait un élément de mobilier, peut-être un support de table. On peut imaginer alors Bacchus accompagné d’un autre personnage, Ariane, Silène ou encore un satyre, tel qu’il est représenté sur plusieurs œuvres antiques, dont un pied de table du musée d’Athènes. Tout dans l’attitude du personnage rappelle l’art de Praxitèle, très apprécié et qui a inspiré nombre de sculpteurs. La mollesse de la musculature, l’aspect androgyne tant du visage que du corps, les proportions réduites du bassin et le sexe enfantin replacent cependant cette œuvre dans l’art romain hellénisant qui se développe à partir de la seconde moitié du IIe siècle. Cet aspect voluptueux ainsi que l’ambiguïté sexuelle qui en découle témoignent d’un certain goût pour les figures masculines efféminées et très jeunes. ; Cette sinueuse statuette s'inscrit dans la veine des oeuvres de Praxitèle. Plus que l'ivresse légendaire du dieu du vin - qui explique peut-être l'instabilité de ce corps alangui, aux bras projetés assez loin dont les mains portaient probablement un canthare et des raisins - c'est un sourire énigmatique qu'exprime le visage. D. Cazes. ; Marbre de Göktepe (Turquie) Bacchus (le Dionysos grec) est en relation avec la nature non civilisée, avec les puissances du monde sauvage. Dieu du vin et du théâtre, il est ici représenté comme un très jeune adolescent appuyé contre un cep de vigne. L'ensemble constituait probablement le pied d'une table. Cette sculpture rappelle les corps des éphèbes de l'art grec du IVe siècle avant notre ère. ; Cette sinueuse statuette s'inscrit dans la veine des œuvres de Praxitèle. Plus que l'ivresse légendaire du dieu du vin - qui explique peut-être l'instabilité de ce corps alangui, aux bras projetés assez loin dont les mains portaient probablement un canthare et des raisins - c'est un sourire énigmatique qu'exprime le visage. [Daniel Cazes]

Précisions sujet représenté

Bacchus est en relation avec la nature non civilisée, avec les puissances du monde sauvage. Dieu du vin et du théâtre, il est ici représenté comme un très jeune adolescent appuyé contre un cep de vigne. Les bras projetés assez loin, semblent indiquer que les mains tenaient probablement un canthare et des raisins. L'ensemble pouvait constituer le pied d'une table. Cette sculpture s'inscrit dans la veine des oeuvres de Praxitèle; elle rappelle les corps des éphèbes de l'art grec du 4e siècle avant notre ère. Son allure efféminée lui confère toutefois les caractéristiques des oeuvres romaines des 3e-4e siècles de notre ère.

Découverte / collecte

Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1897-1899, date de découverte) ; (Joulin Léon, découvreur)

Statut juridique

propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond

Localisation

Exposition

Praxitèle, musée du Louvre, Paris, 19/03/2007 - 18/06/2007 Une odyssée musicale, musée saint-Raymond, Toulouse, 05/04/2013 - 15/09/2013 Wisigoths, Rois de Toulouse, Musée Saint-Raymond, Toulouse, 27/02/2020 - 27/12/2020

Bibliographie

Registre d'inventaire, musée des Augustins, 1831-1916. (n° 688 et 191) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (fig. 155E et 160E) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 47 n° 919 et p. 54 n° 935) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 134 et 137) Mesplé (Paul), "Raccords de marbres antiques", dans Musées de France, juillet 1948, (p. 156, fig. 1-2) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 111-112) L.M. Stirling, The Learned Collector : Mythological Statuettes and Classical Taste in Late Antique Gaul, Ann Arbor, 2005 Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (p. 253, fig. 136) Praxitèle. exposition, musée du Louvre, Paris, 2007 (p. 340-341, n° 87) L'essentiel des collections 2011, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse (Les guides du MSR.1) (p, 36-37) Une odyssée musicale. Exposition, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, 2013 (p. 32) L. Barthet (dir.) , Wisigoths, Rois de Toulouse. Exposition, musée Saint-Raymond, Toulouse, 2020, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 169-179 (notice p. Capus)) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 95-97, p. 160)