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POP | Plateforme ouverte du patrimoineHygie
Hygie





Référence de la notice
05630003795
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
10 août 2016
Date de mise à jour
16 septembre 2022
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© Daniel Martin, Licence Ouverte
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
Ra 34 k ; 30510 (Ancien numéro)
Domaine
Dénomination
Titre
Hygie
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Découverte / collecte
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826-1830, date de découverte)
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
Hauteur en cm 76 ; Largeur en cm 73 ; Profondeur en cm 35 ; Diamètre en cm 73
Description
Médaillons d'Hygie et Esculape La présentation d’un personnage sur un support circulaire, rappelant un bouclier, était très appréciée à l’époque romaine. De nombreux médaillons décoraient la villa de Chiragan, figurant généralement des divinités du panthéon gréco-romain ou oriental, comme ici : Hygie et Esculape. Ce couple est formé d’Hygie, figuration de la santé, et de son père Esculape, dieu de la médecine, l’Asclépios grec, fils d’Apollon et d’une mortelle, Coronis. Les deux divinités sont accompagnées du serpent, symbole de sagesse et du pouvoir de guérison. Esculape-Asclépios est souvent représenté avec un bâton autour duquel s’enroule un reptile. C’est ce motif qui deviendra à partir du XVIIIe siècle le caducée des médecins tandis que celui des pharmaciens est agrémenté de la coupe d’Hygie. À Epidaure, en Grèce, dans le sanctuaire d’Asclépios, de nombreux serpents sacrés vivaient en liberté. Les patients venaient « incuber » dans les dortoirs. Pendant leur sommeil, Asclépios, leur apparaissant en songe, les guérissait ou leur dictait un traitement. En 293 avant notre ère, Rome est victime de la peste et, pour mettre fin à l’épidémie, envoie une ambassade à Épidaure chercher l’un des reptiles. Celui-ci est déposé sur l’île tibérine, au cœur de la ville de Rome. Un temple dédié au dieu Asclépios, devenu en latin Aesculapius, Esculape, est alors construit à cet endroit. Aujourd’hui, à son emplacement, se trouve un hôpital, témoin de la destination médicale du lieu qui, comme toutes les îles, permettait d’isoler les malades contagieux. Le style des visages s’apparente très fortement à ceux d’Hercule dans les reliefs des Travaux. L’ensemble des médaillons a donc vraisemblablement été sculpté et mis en place dans la villa au même moment que ces hauts-reliefs, soit à la fin du IIIe siècle de notre ère. [Daniel Cazes]
Sujet représenté
(serpent, hygie)
Statut juridique
Statut juridique
propriété de la commune ; mode d'acquisition inconnu ; Toulouse ; musée Saint-Raymond
Lieu de conservation
Toulouse ; musée Saint-Raymond
Informations complémentaires
Exposition
Dieux guérisseurs de la Gaule romaine, musée archéologique, Lattes, 02/12/1991 - 14/04/1992
Roma S.P.Q.R., Fundacion Canal, Madrid, 20/11/2007 - 23/03/2008
Bibliographie
Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (fig. 57 B.)
Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 32, n° 892, fig. 10.)
Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 34 K.)
Long (Charlotte R.), The Twelve Gods of Greece and Rome, New York-Cologne, 1987, (p. 10, 285, 286.)
Catalogue d'exposition Dieux guérisseurs en Gaule romaine, Musée archéologique Henri Prades, Lattes, 1992, (n° 2 (notice de Christian Landes).)
Pierron (Jacques), "Médaillons représentant Hygie et Esculape", dans Le Jardin des Antiques, Bulletin de l'Association des Amis du Musée Saint-Raymond, Toulouse, octobre 1992, p. 5-6.
Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 133 p. 252-253.)
exposition Centro de Exposiciones Arte Canal, Madrid, 22 novembre 2007-2 mars 2008, Roma S.P.Q.R. Senatus populus que romanus, Madrid, Ediciones Aldeasa, 2007 (p. 151 n° 82.)
L'essentiel des collections 2011, Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse (Les guides du MSR.1) (p. 26, 27.)
Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019
Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 163)
Sarah Elizabeth Beckmann, The Idiom of Urban Display : Architectural Relief Sculpture in the Late Roman Villa of Chiragan (Haute-Garonne) dans American Journal of Archaeology, vol. 124, n°1, janvier 2020, p. 133-160 (p. 139)
Voir aussi
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Référence de la notice
05630003795
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
10 août 2016
Date de mise à jour
16 septembre 2022
Rédacteur de la notice
équipe du musée Saint-Raymond
Crédits photographiques
© Daniel Martin, Licence Ouverte
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Localisation
Toulouse ; musée Saint-Raymond