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Plateforme ouverte du patrimoine

Hercule et la reine des Amazones

Identification du bien culturel

N°Inventaire

Ra 28 h ; 30381 (Ancien numéro)

Dénomination

Titre

Hercule et la reine des Amazones

Période de création

Mesures

Hauteur en cm 146 ; Largeur en cm 66 ; Profondeur en cm 19

Description

Eurysthée chérissait sa fille Admète et cédait à tous ses caprices : elle souhaitait posséder la ceinture d'or d'Hippolyté. Les Amazones représentent un peuple guerrier composé de femmes, qui ne connaissent ni pudeur, ni pitié. Elles s'unissent aux hommes puis les tuent et abandonnent ou suppriment les nourrissons de sexe mâle afin de perpétuer la lignée féminine. Hercule et ses compagnons furent accueillis chaleureusement par les amazones à Thémiscyra. Une fois seul avec la reine, le héros lui expliqua l'objet de sa visite et lui présenta les cadeaux offerts par Eurysthée en échange de la ceinture, la reine accepta. Cependant, Héra, déguisée en amazone, répandit la rumeur selon laquelle Hercule et ses compagnons allaient enlever la reine. C'est ainsi que les amazones débarquèrent dans la salle où se trouvait Hercule et la reine avec leurs javelots et leurs arcs. La reine s'interposa devant Hercule et reçu un coup mortel. Avant de mourir, elle ordonna à Hercule de prendre sa ceinture et de s'enfuir, ce qu’il fit. D'Hercule ne subsistent ici que les pieds nus, il se dressait derrière le cheval, qui fuit vers le fond où il disparaît, de la reine des Amazones Hippolyté. Celle-ci a laissé choir son bouclier et brandit sa double-hache. Privée de la ceinture qu'Hercule vient de lui dérober, sa tunique flotte dans le mouvement du combat. La torsion du corps, vu de dos, amplifie celui-ci et, dans toute cette violence, les rondeurs féminines du bras droit et la douceur du visage font contraste. Sous le bonnet phrygien de la souveraine orientale, la chevelure foisonne, avec ses mèches profondément creusées et achevées en petites boucles et perforées. Daniel Cazes

Contexte historique

Découverte / collecte

Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (1826-1830, date de découverte)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond

Informations complémentaires

Bibliographie

Alexandre Du Mège, Notice des monumens antiques et des objets de sculpture moderne conservés dans le Musée de Toulouse, Toulouse, 1828 (n° 79.) Alexandre Du Mège, Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, Douladoure Jean-Matthieu, 1835, une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris (n° 167.) Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 28 f.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (n° 96 B et D.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 37, n° 899, fig. 5.) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (n° 28 h.) Daniel Cazes, Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, Paris, Somogy, 1999 (p. 94-95.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 127 p. 251.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (repr. p. 149, p. 162)

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