Ra 28 e ; 30379 (Ancien numéro)
Hercule et Cerbère
Hauteur en cm 143 ; Largeur en cm 85,5 ; Profondeur en cm 19
Marbre de Saint-Béat (Haute-Garonne) Cette série de reliefs retrace les douze Travaux du héros grec Héraclès, devenu Hercule chez les Romains. Douzième des douze travaux. Enfers. Hercule dut ramener vivant Cerbère. Ce chien à trois têtes était le gardien des Enfers : le monde des morts dont nul humain ne pouvait revenir. Pluton, le dieu de ce royaume infernal, autorisa Hercule à capturer Cerbère, à condition qu’il le fasse sans armes. Le héros empoigna le chien par le cou puis l’apporta à Eurysthée qui, terrifié, ordonna à Hercule de ramener ce monstre là où il l’avait trouvé. Sur le relief, le mouvement de la léonté, qui flotte dans le dos d’Hercule, prouve la grande agitation de la scène. Cerbère était sans doute représenté à droite du héros. Cette épreuve a été identifiée par comparaison avec des images, sur des sarcophages ou des mosaïques, qui illustraient ce thème. ; Hercule, la peau du lion de Némée nouée sur la poitrine a le bras droit levé et le gauche abaissé, sans doute tendu obliquement vers un autre protagoniste. Ce schéma d'action, connu sur un sarcophage du IIe siècle du musée des Offices où il est simplement inversé par rapport à la sculpture de Chiragan, a toute chance de correspondre au voyage d'Hercule aux Enfers. De la bouche de ces derniers, en bas et à sa gauche, Hercule tirait vers lui le chien Cerbère. La fragmentation des Travaux d'Hercule a été telle que subsistent encore de nombreux morceaux qui leur appartenaient mais que l'on ne peut replacer avec certitude. Dans la légende, Eurysthée, souverain de Tirynthe, convoque Hercule et lui ordonne de lui rapporter Cerbère, le gardien des Enfers. Pluton (dieu des Enfers), laissait toujours les portes du Tartare ouvertes, et Cerbère, féroce chien à trois têtes et à queue de dragon, protégeait l'entrée. Pluton autorise Hercule à affronter Cerbère mais à mains nues. L'animal, apeuré, se fait étouffer par les bras de Hercule, mais Pluton intervient pour éviter la mise à mort de la bête et autorise Hercule à emmener le chien avec lui jusqu'à Tirynthe. Eurysthée, terrorisé, reconnaît la victoire de son cousin et lui ordonne de ramener le chien aux Enfers et de disparaître. ; Hercule dut ramener vivant Cerbère. Ce chien à trois têtes était le gardien des Enfers : le monde des morts dont nul humain ne pouvait revenir. Pluton, le dieu de ce royaume infernal, autorisa Hercule à capturer Cerbère, à condition qu’il le fasse sans armes. Le héros empoigna le chien par le cou puis l’apporta à Eurysthée qui, terrifié, ordonna à Hercule de ramener ce monstre là où il l’avait trouvé. Sur le relief, le mouvement de la léonté, qui flotte dans le dos d’Hercule, prouve la grande agitation de la scène. Cerbère était sans doute représenté à droite du héros. Cette épreuve a été identifiée par comparaison avec des images, sur des sarcophages ou des mosaïques, qui illustraient ce thème. Daniel Cazes.
Europe, France, Occitanie, Haute-Garonne, Martres-Tolosane (Villa de Chiragan, lieu de découverte) ; Fouilles archéologiques ; (date inconnue, date de découverte)
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Toulouse, musée Saint-Raymond
Ernest Roschach , Musée de Toulouse. Catalogue des antiquités et des objets d'art, Toulouse, Imprimerie Viguier, 1865 (n° 28 h.) Léon Joulin, "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane" dans Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901 (pl. VIII, n° 92 B, 103 B, 117 B, 106 B.) Emile Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908 (p. 37, n° 899 (6).) Rachou, Henri, Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, Editions Privat, 1912 (p. 2c.) Julie Massendari, Carte Archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la resp. de Michel Provost. La Haute-Garonne (hormis le Comminges et Toulouse), 31/1, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006 (fig. 124 p. 250.) Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan. Catalogue numérique, Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2019 Pascal Capus, Les sculptures de la villa romaine de Chiragan (Les guides du MSR 2), Toulouse, Musée Saint-Raymond, 2020 (p. 162)