D.69.2.79 ; Musée du Louvre N° liste du décret : 29 ou 30 (Ancien numéro)
Joueuse de tambourin
Hauteur en cm 17,5 ; Largeur en cm 6,2 ; Epaisseur en cm 3,8
Jeune musicienne debout sur un socle rectangulaire jouant du tambourin de la main droite. Elle est en appui sur la jambe gauche, la jambe droite, écartée, restant en retrait. Les pieds ne sont pas chaussés. La jeune femme est vêtue d'une double tunique s'arrêtant aux mollets, à encolure en V et à manches courtes, marquée au centre par un large pli et sur la poitrine par un nœud isiaque (qui symbolise l'appartenance au culte d'Isis). Elle porte par-dessus un manteau court. Le tambourin est retenu dans le creux du bras gauche tandis que l'avant-bras est posé sur une amphore d'origine italique. Elle porte des pendants d'oreille. Ses cheveux, séparés par une raie médiane, sont coiffés d'une couronne faite de fleurs serrées, entourée d'un lemnisque (ruban). Cette couronne, d'origine égyptienne, était portée lors de processions, de cérémonies nuptiales et, à l'époque hellénistique, dans la vie quotidienne. De nombreuses statuettes de joueuses de tambourin ont été découvertes dans les tombes et les sanctuaires d'Égypte. Elles proviennent le plus souvent d'Antinoë et sont datées du IIe ou du Ier siècle avant notre ère, comme celle-ci. Elles ont été identifiées à des prêtresses du culte d'Isis, d'où la présence de l'amphore et du tambourin. Marie Nonclercq, d'après la notice de Sophie Picaud extraite du catalogue d'exposition « Périple méditerranéen », 2003 ; Joueuse de tambourin : Femme debout drapée tenant un tympanon qu'elle tient dans le creux de son bras gauche en frappant dessus de sa main droite. Coiffée d'une épaisse couronne d'où tombe un long voile. Dos lisse. Trou d'évent. Caroline Biro, 2002. La jeune musicienne est debout sur un socle rectangulaire jouant du tambourin de la main droite. Elle est en appui sur la jambe gauche, la jambe droite, écartée, restant en retrait. Les pieds ne sont pas chaussés. La jeune femme est vêtue d'une double tunique s'arrêtant aux mollets, à encolure en V et à manches courtes, marquée au centre par un large pli central et sur la poitrine par un nœud isiaque qui symbolise l'appartenance au culte d'Isis. Elle porte par-dessus un manteau court. Le tambourin est retenu dans le creux du bras gauche tandis que l'avant-bras est posé sur une amphore haute d'origine italique. Le visage est légèrement ovale, les yeux à demi-fermés, un nez gros et plat, les pommettes hautes et les lèvres parallèles. Elle porte des pendants d'oreille. Les cheveux, séparés par une raie médiane, sont coiffés d'une couronne alvéolée entourée d'un lemnisque* (ruban). Cette couronne, d'origine égyptienne, est faite de plusieurs fleurs serrées. Elle est portée lors de processions, de cérémonies nuptiales et, à l'époque hellénistique, dans la vie quotidienne. De nombreuses statuettes de joueuses de tambourin ont été découvertes dans les tombes et les sanctuaires d'Égypte. Elles proviennent le plus souvent d'Antinoë et sont datées du IIe ou du Ier siècle avant J.-C., comme celle-ci. Françoise Dunand les identifie à des prêtresses isiaques qui participent aux cérémonies du culte d'Isis, d'où la présence de l'amphore et du tambourin. Plusieurs musées possèdent ce type de figurine dont certaines appartiennent à la même série que celle du musée Saint-Raymond, sans toutefois provenir du même moule. Sophie Picaud, 2003.
Afrique, Afrique du Nord, Egypte, Moyenne-Egypte (Antinoé, lieu de découverte)
propriété de l'Etat, mode d'acquisition inconnu, musée du Louvre
1969 entrée matérielle
Collection publique, Musée du Louvre, 1921 (Musée Félix Durbach, Faculté des lettres de Toulouse)
dépôt, Toulouse, musée Saint-Raymond
1969
Périple méditerranéen, musée Saint-Raymond, Toulouse, 28/11/2003 - 04/04/2004 (n° 171) Périple méditerranéen, musée archéologique de Tarragone, 04/2005 - 08/2005 Périple méditerranéen, musée archéologique de Barcelone, 09/2005 - 01/2006
Dunand (F.), Les terres cuites isiaques du Musée du Caire, Leyde, 1979. (n° 85) Bayer-Niemeier (E.), Griechisch-römische Terrakoten. Leibieghaus-Museum alter Plastik. Bildwerke der Sammlung Kaufmann I, Melsungen, 1988. (p. 154, n° 286) Dunand (F.), Musée du Louvre, Département des Antiquités égyptiennes. Catalogue des terres cuites Ier s. av.-Ier s. ap. J.-C. d'Egypte, Paris, 1990. (n° 524) Besques (Simone), Musée National du Louvre. Catalogue raisonné des figurines et reliefs en terre cuite grecs, étrusques et romains du Musée du Louvre, IV-2 : époques hellénistique et romaine, Cyrénaïque, Egypte ptolémaïque et romaine, Afrique du Nord et Proche-Orient, éditions des Musées Nationaux, Paris, 1992, 2 vol. (D/E 4516, pl. 75 d) Catalogue d'exposition Périple méditerranéen. Antiquités d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, Toulouse. imp. Escourbiac, 2003, (p. 91, n° 171)