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Plateforme ouverte du patrimoine

Tête de Pisistrate et main gauche d'Alcibiade

Identification du bien culturel

N°Inventaire

MI.16.1.2

Domaine

Dénomination

Titre

Tête de Pisistrate et main gauche d'Alcibiade

Précision auteur

Montauban, 1780 ; Paris, 1867

Genre

masculin

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1824-1834

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur en cm 42 ; Largeur en cm 30.8

Inscriptions

signature, inscription

Précisions inscriptions

Signature en haut à gauche : Ingres ;inscriptions au dos au crayon : Cambon ; Haro; étiquette imprimée

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Etude évidente pour L'Apothéose d'Homère d'Ingres, la tête de Pisistrate et la main du proche Alcibiade tenant sa lance, le tableau est très lisiblement signé par Ingres, et d'une provenance qui semble écarter tous les doutes.

Lieu de création/utilisation

Paris (lieu de création)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, legs, Montauban, musée Ingres

Date acquisition

1916

Ancienne appartenance

CAMBON Gustave

Informations complémentaires

Commentaires

Ce tableau il a pourtant donné lieu à quelques analyses étranges et contradictoires. Wildenstein y reconnaît le poète Alcée qui n'apparaît que dans l'Homère déifié, et sous un aspect totalement différent. Ettore Camesasca, pour sa part, affirme ne pas y voir une signature incontestablement présente. Et s'il est le premier à reconnaître Pisistrate, l'attribution à Ingres lui paraît impossible. Oeuvre d'atelier donc, le tableau aurait même pu être peint par Cambon. Certes, ce nom est bien écrit au dos du panneau sur lequel l'oeuvre est marouflée, en surcharge sur le cachet de Haro, l'encadreur d'Ingres. Mais il s'agit très certainement d'une référence à Gustave Cambon qui légua l'oeuvre en 1916. Armand, pour sa part, était encore en bas âge lorsqu'Ingres peignit l'Apothéose d'Homère. L'oeuvre, très sombre, est à première vue peu séduisante. On ne peut pourtant lui contester quelques beaux effets de matière. Elle ne comporte en tous cas aucune faiblesse majeure pouvant écarter définitivement une attribution à Ingres. (Georges Vigne)

Exposition

L'Etude pour la tête de Boileau de J.A.D. Ingres et les esquisses peintes pour l'Apothéose d'Homère (n°2, page 11, repr. page 11)

Bibliographie

Wildenstein Georges, Ingres, Londres [1954] (n°169, fig.110) ; Ternois, 1965 (n°184 repr.) ; Tout l'oeuvre peint (n°121b repr.) ; Ingres, Paris, 1980 (n°181 repr)

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